segunda-feira, abril 07, 2025

The avatar guitar

 

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My sister would be delighted to see how my great-nephew (grandson of Léo's sister) is becoming an increasingly talented guitarist! He's passionate about it.

I pay tribute to my sister with this whole story.

It all started with my "avatar guitar" :-). Before moving, I asked if anyone in Leo's family wanted my guitar, and he did. We would have had a raffle if someone else wanted it. But only he did. I still have all the emails we exchanged.

He started learning to play, and now he's giving concerts!

Why "avatar guitar"? I called it that because I bought it to replace my sister's guitar, which I left behind in Brazil.

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Here is the story of my guitar, as I wrote a long time ago:

My guitar stays in its corner, silent, in its original box, just as it was when I bought it. Sometimes, when I'm alone at home, "she" comes out all out of tune and asks me to tune it—yes, I know how to do that, I learned it when I was a little girl. I take advantage of these moments to sing songs from the past, which bring back memories. But it's not long before I give in to the pain in my secular hands in music, and the avatar returns to its storage, protected from the dust.

As a child, I learned some very simple chords from my father to accompany a folk song that I only heard being sung during my childhood, until my adolescence, and then never again. The most I managed to develop in this art was to apply these chords to nursery rhymes and lullabies. And then, by watching my sister and trying to imitate her, I managed to make my fingers a little less rusty, they even began to form calluses on the ends – after a lot of pain. But the effort was in vain, I lacked agility, I lacked talent.

"Every cloud has a silver lining"... I explain. It's because I get compliments from my husband, he says he likes to listen to me, when he catches me in the act. I consider it a proof of love, I'm lucky. But I avoid dwelling on the bad... he might change his mind :-).

Let's return to the story of the avatar... A month after my sister's death, I returned home to Canada. My mother, my brothers, and I—I don't remember who suggested it, maybe I myself—all agreed that my sister's guitar would come with me. But "she" didn't want to go into exile; the possibility of traveling so far from "her" friend, from so many joyful and sacred moments, was rejected. When I was at check-in, I was prevented from boarding the plane with the instrument. It would have to go in the cargo hold of the plane. I didn't want the guitar to go through that experience; I didn't want "she" get hurt. I preferred to leave "her" with my family.

I was sad, as if another piece of my sister had been disconnected from me. If there were still tears to be shed, if any had been held back before, they collapsed during the journey. It was cathartic.

I resumed my life. One day, while out walking, I found myself in front of a music store. There were all sorts of instruments for sale. Even though I wondered how useful it would be, I bought a guitar—the avatar.

This may not logically explain why I have the instrument at home; it seems eccentric. But, as the saying goes, "It takes all kinds of people to make a world."




quinta-feira, abril 03, 2025

De la couleur du ciel

 

Português

Avenue Saint-Louis, le 24 décembre 2023, vers 15 heures, un peu avant le coucher du soleil, j'ai eu l'impression d'être dans un espace de temps sorti du réel, chargé de symbolisme.

Personne, pas même un flocon de neige ; pas de « Noël Blanc » cette année. Seulement moi, je faisais mon chemin sur cette longue avenue plate et droite ; c'était une bonne chose de ne pas avoir de la neige, pas de risque de glisser. Tout le monde doit déjà être chez les proches qui les accueillent pour fêter Noël.

Une voiture passe.

Sur le chemin du retour, j'aperçois, à une certaine distance, une autre dame qui prend sa marche également ; probablement elle aussi veuve et seule. Elle paraît beaucoup plus âgée, au moins 90 ans, marchant à l'aide d'un déambulateur. Elle et moi étions toutes les deux habillées pour l'hiver, par coïncidence en noir. Elle va lentement, je vais la rattraper.

Au coin de la rue, plus loin, une jeune femme avec son énorme chien apparaît, venant vers nous. Je ne connais pas les races de chiens, mais d'après moi, cela ressemblait à un bouvier. Les deux occupent toute la largeur du trottoir. J'arrive à temps à l'entrée d'un garage, où la dame plus âgée s'était déjà positionnée, pour laisser passer toute cette exubérance vitale.

Malgré sa taille colossale, le chien a un visage enfantin et amical, et semble vouloir nous saluer, mais la fille tire sur la laisse, l'empêchant de s'approcher. Ouf, quel soulagement ! Même une caresse de ce mastodonte pourrait nous mettre à terre. Mais ce fut un passage heureux sur l'avenue. Non seulement le « petit chien » souriait, la jeune femme et moi aussi.

L'effet de sursaut que j'ai ressenti passe.

Nous sommes à nouveau deux personnes seules, chacune sur son chemin. Je me sens jeune quand je vois son visage de profil, en passant à côté de la vieille dame. Elle n'avait pas remarqué que quelqu'un arrivait derrière elle… je crois. Elle ne semble pas non plus remarquer que je passe à son côté. Deux ou trois pas plus loin, je me sens attendrie sur elle, peut-être sur moi-même, et j'ai envie de lui souhaiter un joyeux Noël. Peut-être que personne ne l'a encore fait…

- Joyeux Noël ! Je dis avec un sourire festif.

- Merci, à vous de même - avec une étincelle dans ses yeux bleu ciel.

Plus tard, je suis allée à la messe de Noël dans ma paroisse, pour la vraie joie de vivre et pour rencontrer mes amis bénévoles, comme moi. C'était toute une fête !

Toujours pas de neige. Des temps étranges. On dit souvent ici : « On va payer pour ça.»

Une Bonne Année 2024 à tous, avec empathie, joie, paix et amour.

« L'amour est bleu.»

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Liens connexes :

L'amour est bleu

Anel antigo

L'amour est bleu (chanson)


segunda-feira, março 24, 2025

En construction

 

Português

C'était une maison... il y avait le plancher, le plafond, les murs, tout, et c'est là que j'ai vécu longtemps depuis ma naissance, à Belo Horizonte. Oui, un bel horizon. C'était une demeure enchantée par le mystère de l'éternité - toujours inachevée - et touchée sereinement par ce que nous, pauvres mortels, pouvons percevoir comme le bonheur. Il n'y avait aucune prévision de sa finition, la construction était toujours basée sur l'avenir. Nous étions encore jeunes.

Pendant des décennies, j'ai vécu dans cette maison, grande à l'intérieur. Sur la rue, l'eau coulait comme un cours d'eau lors des pluies torrentielles. Elle a même été inondée et parfois il y avait des gouttes qui tombaient du toit dans la maison. Mais il y avait toujours un moyen de réparer, même les gouttes salées de nos yeux... ce que personne ne peut éviter.

Je ne peux pas nier qu'en plus d'être inachevée, cette maison était constamment en mutation, elle était mutante. Les portes, les fenêtres et les murs étaient déplacés, comme s'ils s'agissaient de meubles. Tout était modifiable… c'était surréel. Mais comme nous étions heureux! Peut-être que cela nous a aidés à pouvoir nous réinventer lorsque les conditions l'exigent.

Je ne me souviens pas de tous les changements au fil des ans, mais certains m'ont marqué. Le grand salon a été divisé en deux, l'arc a été fermé et un beau mur a été érigé, avec une finition en pierres d'Ouro Preto, sur le côté qui était visible pour ceux qui venaient de l'extérieur - Cela donnait une belle impression. Mais la communication avec le reste de la maison est devenue tortueuse et on n'a pas aimé cela. Il a été décidé alors de démolir le mur et de revenir avec le vieil arc qui divisait les deux ambiances, en rajoutant l'ancienne porte à quatre feuilles, deux de chaque côté... une porte qui se fermait rarement. Le passage était libre.

Il y a eu d'autres divisions de pièce qui ont également été fermées puis rouvertes, certaines se sont transformées en étagères intégrées. Plusieurs fenêtres ont perdu leur fonction par l'ajout de nouvelles chambres.

Avec la progression des dangers de la ville, des grilles de protection ont été ajoutées. Notre maison prenait l'apparence d'une prison. Mais seulement pour ceux qui étaient à l'extérieur. À l'intérieur, nos pensées avaient des ailes et volaient loin. Tous ceux qui y sont entrés de bonnes manières ont été bien accueillis et intégrés dans ces volées poétiques, philosophiques, spirituelles et pleines d'humour, souvent ludiques. Plusieurs ont été témoins de cela et sont devenus des "habitués".

Provisoire était un mot très bien connu de nous. J'avoue qu'en entrant dans l'adolescence, j'ai commencé à avoir honte de la situation de construction éternelle de notre maison, le facteur provisoire toujours sur la scène. Ceci n'était pas important, aujourd'hui je le sais. Tellement de choses grandioses se passaient dans ce foyer, des enseignements de toutes sortes, tant d'arts et de bonté, tellement d'amour y circulait, charité... Nous pouvons dire, mes frères (ma sœur déjà partie) et moi, que nous avons eu le "berceau d'or", malgré toute cette simplicité. L'or d'une autre matière, d'une autre dimension.

C'était notre « Palais de la Liberté ». À l'extérieur, notre palais avait l'air petit, mais il avait un cœur énorme!


domingo, março 23, 2025

Em se plantando...

 

Leio frequentemente a carioca, que é portuguesa, Claudia Valle, cronista que aprecio muito, desde quando ainda éramos colaboradoras da finada KBR Editora e seus "Singles K". Uma pena que a KBR Editora acabou, mas as "Crônicas Cariocas" da Claudia Valle continuam fazendo sucesso.

Vários de seus textos falam sobre viagens que fez, nos dando a sensação de estarmos viajando com ela. Ela tem o lado "turista" muito mais desenvolvido que o meu. Aliás, sou uma espécie de antítese de turista, já escrevi um texto contando minhas façanhas, como, por exemplo, ir à França e não visitar sequer a Torre Eiffel, em Paris. Reconheço, foi quase imperdoável, mas aconteceu (Ir a Roma e não ver o Papa).

Viagens para ver povos, florestas e costumes diferentes, não me atraem. Penso que sei por que razão, pelo menos em parte, isso ocorre comigo. Como já dizia nosso "velho" Caminha, no Brasil "em se plantando, tudo dá", temos de tudo ou quase tudo, mesmo do que não se planta. Tipos físicos de humanos, lugares ricos e pobres, costumes e tradições, temos os mais variados. Fauna e flora são riquíssimas. O que pode parecer exótico para nós, brasileiros? Só mesmo paisagens glaciais não estão em nosso menu, mas temos até pequenas amostras no sul do país. Já vivi mais de um terço da minha vida no Canadá, suas paisagens lindas e os detalhes curiosos delas, por vezes complicados, já conheço bem.

Obviamente, sei que existem lugares lindíssimos que ainda não conheço, aqui mesmo no Canadá e no Brasil. Mas penso que realmente não sou aquilo que se pode chamar de uma turista. Gosto de ver fotos. Já fui aprendiz de fotógrafa num fórum que privilegiava a boa fotografia e o conhecimento do planeta, o finado TrekEarth, learning about the world through photography... mais um que acabou. Tudo passa...

Uma coisa que não gostava no TrekEarth eram as postagens de fotos de tipos humanos, principalmente de rostos humanos. Em geral, eram rostos de pessoas que viviam na pobreza. Sei que fazia parte do tema do website, conhecer o mundo. Mas não me agradava. Talvez, por já ter visto muita pobreza no Brasil e achar isso muito triste e incomodativo. Quando é um documentário jornalístico para alertar sobre a necessidade de melhorar a condição humana, tem sentido. Mas não aprecio a tendência que existe de usar a imagem da pobreza como atração turística.

Por falar em pobreza, tenho notado um aumento em todos os lugares do mundo. Vejo isso pelas notícias e aqui mesmo, no Canadá. Pessoas em "situação de rua" estão cada vez mais em maior número por aqui, coisa que praticamente não existia, há uns três anos, em cidades menores, como onde eu moro. A criminalidade aumentou também... Será tudo isso uma sequela da pandemia, que levou os países a uma crise econômica? Sem falar nas guerras que acabam por afetar toda a humanidade.

Por essas e por outras, penso que fazer turismo está ficando cada vez mais arriscado... e caro! Ou fui eu que empobreci.

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"Crônicas Cariocas" da Claudia Valle

Ir a Roma e não ver o Papa


sábado, março 22, 2025

For sure

 


Português

Français

"Like marriage, widowhood is for life."

Someone asked me why I almost always wore black. I hesitated to answer; the person is not Portuguese and wouldn't understand. I said I've always liked darker clothes, gray and black. It's not a lie; I've always had that preference, perhaps to contrast with the white clothes of my profession. But lately, there's another reason: widowhood. Although I don't have enough black clothes for every occasion, I like to wear them when possible.

The quote in the epigraph explains it. I read this sentence in a report on those Portuguese widows in mourning, dressed in black, for the rest of their lives [1]. It is a sentence without meandering, without metaphors, without concessions, neither permission for intrusions, and without antediluvian Freudian reveries. It is the naked truth. For me, that's how it is. "Like marriage, widowhood is for life."

The widows interviewed lost their husbands at sea: they were fishermen. Some of these women say, in a questioning tone, whether they would bear it if someone else imposed conditions on them in their daily lives—pure rhetoric, so as not to appear saccharine, they want to be tough; but I know that the reason is the irreplaceable love for their deceased husbands. Others confess the feeling that always accompanies them, with the portraits of their men, which “sway on their chests... drawn together by golden threads.

My husband had a passion for the sea, for sailing. Not by profession, but he was a man of the sea. He once said that it would be a happy death to die at sea.

I am like these widows, my part of Portuguese DNA has prevailed 😊 — portuguesa com certeza (Song that says "a Portuguese house, for sure"). I like to wear black clothes and the portrait of my husband also swings on my chest, brought closer by a golden thread. I identify myself with these fishermen's widows. My love is still present in me [2], and it will always be like this.

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[1] As viúvas das Caxinas

[2] Uma só carne


Sûrement

 


Português

English

« Comme le mariage, le veuvage est pour la vie. »

On m'a demandé pourquoi je portais presque toujours des vêtements noirs. J'ai hésité à répondre, la personne n'est pas portugaise, elle ne comprendrait pas. J'ai dit que j'ai toujours aimé les vêtements plus foncés, entre le gris et le noir. Ce n’est pas un mensonge, j’ai toujours eu cette préférence, peut-être pour contraster avec les vêtements blancs de ma profession. Mais dernièrement, il y a une autre raison : le veuvage. Même si je n'ai pas assez de vêtements noirs pour toutes les occasions, j'aime les porter quand c'est possible.

La citation dans l'épigraphe l'explique. J'ai lu cette phrase dans un reportage sur ces veuves portugaises en deuil, vêtues de noir, pour le reste de leur vie [1]. C'est une phrase sans méandres, sans métaphores, sans concessions, sans permission d'intrusions, sans rêveries freudiennes antédiluviennes. C'est la vérité nue. Pour moi, c'est comme ça. « Comme le mariage, le veuvage est pour la vie. »

Les veuves interrogées ont perdu leur mari en mer : ils étaient pêcheurs. Quelques-unes de ces femmes donnent l'excuse, sur un ton interrogateur, si elles supporteraient que quelqu'un d'autre leur impose des conditions dans leur vie quotidienne — pure rhétorique, pour ne pas paraître mielleuses, elles veulent être dures ; mais je sais que la raison est l'amour irremplaçable pour leurs défunts maris. D'autres confessent le sentiment qui les accompagne toujours, avec les portraits de leurs hommes, qui « se balancent sur leurs poitrines... rapprochés par des fils d'or ».

Mon mari avait une passion pour la mer, pour la voile. Pas par profession, mais il était un homme de la mer. Il a dit un jour que ce serait une mort heureuse de mourir en mer.

Je suis comme ces veuves, ma part d’ADN portugais a prévalu 😊 — portuguesa com certeza (Chanson qui dit "une maison portugaise, c’est sûr"). J'aime porter des vêtements noirs et le portrait de mon mari se balance également sur ma poitrine, rapproché par un fil doré. Je m'identifie à ces femmes des hommes de la mer. Mon amour est toujours présent en moi [2] et ce sera toujours comme ça. 

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[1] As viúvas das Caxinas

[2] Uma só carne


sexta-feira, março 21, 2025

Com certeza

 

Français

English

"A viuvez, como o casamento, é para o resto da vida."

Perguntaram-me por que eu, quase sempre, uso roupas pretas. Hesitei em responder, a pessoa não é portuguesa, não entenderia. Disse que sempre gostei de roupas mais escuras, entre cinza e preto. Não é mentira, sempre tive essa preferência, talvez para contrastar com o branco da profissão. Mas, ultimamente, há outro motivo: a viuvez. Embora eu não tenha roupas pretas suficientes para todas as ocasiões, gosto de usar, quando é possível.

A citação em epígrafe explica. Li esta frase em uma reportagem sobre aquelas viúvas portuguesas que guardam o luto, vestidas de preto, para o resto da vida [1]. É uma frase sem meandros, nem metáforas, sem concessões, nem permissão de intromissões, sem devaneios freudianos antediluvianos. É a verdade nua e crua. Para mim, é desse jeito. "A viuvez, como o casamento, é para o resto da vida."

As viúvas entrevistadas perderam seus maridos no mar — eram pescadores. Algumas dão a desculpa, em tom de pergunta, se aturariam outro a impor condições nos seus cotidianos — pura retórica, para não se passarem por melosas, querem ser duronas; mas eu sei que o motivo é o amor insubstituível pelo falecido. Outras confessam o sentimento que lhes acompanha sempre, junto com os retratos de seus homens, que "balouçam-se no peito... presos por fios de ouro".

Meu marido tinha paixão pelo mar, por velejar. Não por profissão, mas era um homem do mar. Certa vez, chegou a dizer que seria morte feliz, morrer no mar.

        Sou como essas viúvas, minha porção de DNA português prevaleceu 😊 — portuguesa com certeza. Gosto de usar roupas pretas e meu amor também balouça no meu peito, preso por fio de ouro. Identifico-me com essas mulheres de homens do mar. O meu continua presente em mim [2] e sempre estará.

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[1] As viúvas das Caxinas

[2] Uma só carne


segunda-feira, março 03, 2025

Nossa Lua

 

"Ela não é o Sol, que pela vivacidade dos seus raios poderia cegar-nos por causa da nossa fraqueza. Ela é bela e doce como a Lua, que recebe a luz do Sol e a abranda a fim de adaptá-la à nossa pequenez."São Luís Maria Grignion de Montfort


Lua de Saint Louis de Montfort,

Clareia a minha noite escura.

A minha escada flutua insegura

Ao léu.

Eleva o meu louvor

Ao céu.

Oh, Nossa Lua! Nossa Senhora,

Acende em mim o fervor.

Eu sou tua,

Para o meu Senhor.


sexta-feira, fevereiro 28, 2025

Préstito em BH

 

English below

Français ci-dessous

Que mudança! Não consigo nem imaginar Carnaval em BH. Belo-horizontino sempre gostou de sossego. A cidade ficava deserta no Carnaval.

Mas continuam gostando de procissão. Vi pela Internet. Agora a procissão é laica, com outros cantos, outras roupas e enfeites, e outro gestual. Chamam-na de Bloco de Carnaval.

Lá vão eles, em bloco, em préstito. 😂

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What a change! I can't even imagine Carnival in Belo Horizonte. BH residents have always liked peace and quiet. The city was deserted during Carnival.

But they still like processions. I saw it on the Internet. Now the procession is secular, with different songs, decorations and clothes, and different gestures. They call it "Bloco de Carnaval".

There they go, in a compact mass of people, in procession. 😂

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Quel changement ! Je n'arrive même pas à imaginer le Carnaval à Belo Horizonte. Les habitants de BH ont toujours aimé le calme et la tranquillité. La ville restait déserte pendant le Carnaval.
Mais ils aiment toujours les processions. J'ai vu sur Internet. Maintenant, la procession est laïque, avec des chants, des décorations et des vêtements différents, et des gestes différents. Ils appellent ça "Bloco de Carnaval".

Et voilà, ils y vont, en bloc, en procession. 😂

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Links relacionados:

Foi o Carnaval que passou

De outros carnavais

História do Carnaval em BH

Un autre wagon de train

Batuque no jardim


domingo, fevereiro 02, 2025

Quem é este?

 

Quem é este, a quem até o vento e o mar obedecem?” (Marcos 4:35-41)

"35Naquele dia, ao cair da tarde, ele lhes disse: “Passemos para a outra margem”. 36Deixando a multidão, eles levaram Jesus na barca, assim como ele estava. E havia outras barcas com ele. 37Sobreveio então uma grande tempestade de vento, que lançava as ondas dentro da barca, de modo que ela já estava enchendo-se de água. 38Ele, entretanto, estava na popa, dormindo sobre um travesseiro. Eles o acordaram e lhe disseram: “Mestre, não te importa que pereçamos?” 39Acordando, ele repreendeu o vento e disse ao mar: “Silêncio! Acalma-te!” O vento cessou e fez-se uma grande calma. 40Depois ele perguntou-lhes: “Por que estais com tanto medo? Ainda não tendes fé?” 41Eles ficaram com muito medo e diziam uns aos outros: “Quem é este, a quem até o vento e o mar obedecem?"

Mestre, não te importa que pereçamos?

Esta é a pergunta que toda a humanidade, todos nós, fazemos ou já fizemos. Por que Deus não interfere nos acontecimentos para que não soframos, para que não pereçamos? Por que Jesus parece dormir, enquanto o mal triunfa? O Padre Paulo Ricardo nos dá a resposta de Ricardo de São Vitor, um grande comentarista medieval da Bíblia, em sua homilia (ver link ao final). É para dar a oportunidade do livre arbítrio, ou seja, aos maus, para terem tempo de escolher ou não a conversão e aos justos de manifestarem a sua fé até nos piores momentos.

O episódio narrado, do poder de Jesus sobre o vento e o mar, é um dos inúmeros exemplos da manifestação da Divindade de Jesus, em quem devemos confiar sempre, não importa qual seja a nossa tempestade.

Já refleti sobre isso há mais tempo (link ao final). Repito aqui alguns pontos:

Não sabemos o que é ser bom. Só Deus é (Marcos 10: 18). Não temos experiência disso. Nossos parâmetros de bondade chegam mesmo a mudar de uma época para outra. Temos alguns graus de bondade adquiridos. SER bom é outra coisa, não conhecemos essa completude. Então, esse julgamento (“Se Deus existisse, sendo bom, não deixaria a humanidade sofrer.”) não está ao nosso alcance.

  1. O que para nós é sofrimento intenso, certamente tem uma avaliação muito diferente para Deus. Claro que os parâmetros são muito diferentes, se a gente fala em Deus grande, onipotente, etc. Deus não tem sentimentalismos. Ele, tampouco os anjos (que são espíritos), não têm, não dependem de um sistema nervoso como o nosso, esta nossa matéria que nos faz ter sofrimentos, alegrias, etc. Duro compreender isso, não? Mas tem um mas...

  2. Mas Deus é misericordioso e nos ajuda muitas vezes. O objetivo dessas ajudas não é o alívio ou o prazer terreno, apesar de estes poderem acontecer, como efeitos colaterais potencializadores. A função dessas ajudas misericordiosas é resultar em conversão ao mistério da fé ou em transformação da inteligência para caminhar em direção a um relacionamento mais profundo com Deus, ou seja, para caminhar para a santidade. Note-se bem que transformação da inteligência aqui não tem nada a ver com estudo ou conhecimento de teorias, letras, matemáticas, etc. Entenda-se, também, que santidade não tem viés sentimental; é estado de fé (que, claro, deve frutificar e resultar em efeitos comportamentais no ambiente em que vivemos também).

  3. A grande intervenção de Deus com relação ao sofrimento humano foi a encarnação do Verbo Divino e a Ressurreição de Jesus. Isso nos revela, concretamente, o Amor de Deus por nós. Tendo-se feito Homem, Ele se humilhou para que pudéssemos ter acesso a Ele através de nossas capacidades sensoriais e... metabólicas. Ele sofreu como nós e morreu como nós. Esteve nas nossas medidas, para que O experimentássemos e, embarcando nEle e com Ele, comendo e bebendo de seu Corpo e Sangue – alimento de vida eterna – fôssemos por Ele salvos dessa nossa misteriosa condição mortal tenebrosa, desse círculo vicioso.

Finalizando, para nós, que fomos evangelizados, a questão do livre arbítrio é crucial. Somos chamados a querer crescer na fé. A nossa responsabilidade é muito maior. Quem não foi catequizado, evangelizado, é claro que não pode querer o que não conhece, mas é amado por Deus do mesmo jeito e dele se exigirá menos, obviamente.

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Links relacionados:

Por que Cristo parece dormir?

           Marcos 4:35-41

           Sentimental eu sou


sábado, fevereiro 01, 2025

Juntos

 

English

Français

Sempre penso que o reverei

Nas caminhonetes vermelhas, na rua.

Que felicidade!

É loucura, eu sei...

Mas um dia será verdade.

Em novo céu e nova terra,

A eternidade,

Todos reunidos, povo de Deus.

Minha alma sonha em ser feliz,

No Amor de Nosso Senhor.

Amém.

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Links relacionados:

Apocalipse 21

Sincronicidades e esperança


Ensemble

 

English

Português

Je pense toujours que je le reverrai

Dans les pickups rouges, dans la rue.

Ce serait merveilleux !

C'est fou, mais un jour ce sera vrai...

Nouveau ciel et nouvelle terre attendus,

Nous tous ensemble, peuple de Dieu.

Mon âme rêve à ce bonheur,

Dans l'Amour de Notre Seigneur.

Amen.

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Liens connexes :

L'Apocalypse 21

Synchronicités et espérance


Together

 

Français

Português

I always think I will see him again

In the red pickups, in the street.

How great if we would meet!

This is crazy, but it will be true, then...

In the new heaven and new earth,

All of us, people of God.

My soul dreams to be aboard,

In the Love of Our Lord.

Amen.

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Related links:

Revelation 21

Synchronicities and hope


segunda-feira, janeiro 13, 2025

Poisson vivant

 



English

Português

Dans l'Évangile du 13 janvier 2025, Marc 1, 14-20, Jésus appelle les premiers apôtres à être des « pêcheurs d'hommes ».

On dit que le choix du poisson comme symbole chrétien est venu des communautés chrétiennes grecques. En raison de la persécution des chrétiens, ils ont utilisé des symboles secrets, parmi lesquels le poisson, car le mot grec pour poisson est ichthyus. Ainsi, l'acronyme « Iesus Christus Theou Yicus Soter » (ICTYS) a été créé, qui signifie « Jésus-Christ Dieu le Fils, Sauveur », avec une prononciation similaire à ichthyus, c'est-à-dire poisson.

Il existe d'autres explications, mais parmi toutes, sans exclure l'acronyme, celle qui me semble la plus plausible est celle qui se réfère à l'appel lancé par Jésus aux premiers apôtres, en leur disant qu'Il ferait d'eux des « pêcheurs d'hommes », pour la conversion au Royaume de Dieu (Mc 1, 14-20 ; Mt 4, 18-22 ; Lc 5, 10). Les premiers chrétiens ont donc dû assumer cette représentation pour eux-mêmes, en prenant le symbole d'un poisson pêché.

L'interprétation de ce que dit le Christ est que les apôtres attireraient les hommes à la conversion, c'est-à-dire qu'ils les retireraient de leur mode de vie, tout comme les poissons sont retirés de leur milieu aquatique. Les poissons meurent alors, les hommes aussi mourraient à cette ancienne vie, pour ainsi dire, pour se convertir au Royaume de Dieu, qui est d'une autre nature, et passer à une nouvelle vie en Christ (voir le lien connexe, à la fin, sur le site du Père Paulo Ricardo - en portugais).

Le poisson, en tant que symbole des chrétiens, me rappelle de bons souvenirs de la paroisse de Santa Helena, à Belo Horizonte. À l'intérieur, l'église a le revêtement en galets, avec des dessins de poissons colorés. Je suis très honorée d'avoir été paroissienne de Santa Helena, où j'ai été baptisée et où j'ai participé à de nombreux couronnements de Notre-Dame. Plus encore, je suis honorée d'être un "poisson" pêché pour Vivre.

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Liens connexes:

Pourquoi le poisson est-il le symbole des chrétiens

Pescadores de homens - Padre Paulo Ricardo

Igreja de Santa Helena - Instagram

Paróquia de Santa Helena

Coroações na Paróquia de Santa Helena


Live fish

 



Português

Français

In today's Gospel (January 13, 2025), Mark 1:14-20, Jesus calls the first apostles to be "fishers of men".

It is said that the choice of fish as a Christian symbol came from the Greek Christian communities. Due to the persecution of Christians, they used secret symbols, among them the fish, because the Greek word for fish is ichthyus. Thus, the acronym "Iesus Christus Theou Yicus Soter" (ICTYS) was created, which means "Jesus Christ God the Son, Savior", with a pronunciation similar to ichthyus, that is, fish.

There are other explanations, but among all of them, without excluding the acronym, the one that seems most plausible to me is that referring to the call Jesus made to the first apostles, saying He would make them "fishers of men", for conversion to the Kingdom of God (Mark 1:14-20; Matthew 4:18-22; Luke 5:10). The first Christians, then, must have assumed this representation for themselves, being symbolized by the fish caught.

The interpretation of what Christ says is that the apostles would attract men to conversion, that is, they would remove them from the way they lived, just as fish are removed from their aquatic environment. Fish dies when this happens, men would also die to that old life, so to speak, to convert to the Kingdom of God, which is of another nature, and pass on to a new life in Christ (see related link, at the end, on Father Paulo Ricardo's website - in Portuguese).

The fish, as a symbol of Christians, brings back to me fond memories of the Parish of Santa Helena, in Belo Horizonte. Inside, the church is lined with pebbles, with drawings of colorful fish. I am very honored to have been a parishioner of Santa Helena, where I was baptized and where I participated in many coronations of Our Lady. Even more, I am honored to be a "fish" caught to Live.

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Related links:

Why fish symbol became associated with Jesus

Pescadores de homens - Padre Paulo Ricardo

Igreja de Santa Helena - Instagram

Paróquia de Santa Helena

Coroações na Paróquia de Santa Helena


Peixe Vivo

 

 

No Evangelho de hoje (13 de janeiro de 2025), Marcos 1:14-20, Jesus chama os primeiros apóstolos para serem "pescadores de homens".

Diz-se que a escolha do peixe como símbolo cristão surgiu a partir das comunidades cristãs gregas. Devido à perseguição dos cristãos, estes usavam símbolos secretos, dentre eles o peixe, pois a palavra grega para peixe é ichthyus. Foi criado, então, o acrônimo de "Iesus Christus Theou Yicus Soter" (ICTYS), que significa “Jesus Cristo Deus Filho Salvador”, com a pronúncia parecida com ichthyus, ou seja, peixe.

Há outras explicações, mas, entre todas as explicações para o fato de o peixe ter sido símbolo dos cristãos, nos primeiros tempos da Cristandade, a que me parece mais cabível, sem excluir o acrônimo, é a que faz referência a esse chamado que Jesus fez aos primeiros apóstolos, dizendo que os faria "pescadores de homens", para a conversão ao Reino de Deus (Marcos 1:14-20. Mateus 4:18-22, Lucas 5:10). Os primeiros cristãos, então, devem ter assumido esta representação, eles próprios simbolizados pelos peixes pescados.

A interpretação sobre esta fala de Cristo é a de que os apóstolos iriam atrair homens à conversão, ou seja, iriam retirá-los do modo como viviam, assim como os peixes são retirados do seu meio aquático. Os peixes morrem quando isso acontece, os homens também morreriam para aquela velha vida, digamos assim, para se converterem ao Reino de Deus, que é de outra natureza, e passarem a uma vida nova em Cristo (ver link relacionado, ao final, do site do Padre Paulo Ricardo).

O peixe, como símbolo dos cristãos, traz-me doces recordações da Paróquia de Santa Helena, em Belo Horizonte. Internamente, a igreja tem revestimento de seixos, com desenhos de peixes coloridos. Muito me honra ter sido paroquiana de Santa Helena, onde fui batizada e onde participei de muitas coroações de Nossa Senhora. Mais ainda, honra-me ser um "peixe" pescado para Viver.

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Links relacionados:

Por que o peixe é um símbolo secreto cristão

Pescadores de homens - Padre Paulo Ricardo

Igreja de Santa Helena - Instagram

Paróquia de Santa Helena

Coroações na Paróquia de Santa Helena


quarta-feira, janeiro 08, 2025

Nossa Senhora de Schoenstatt

 

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Nossa Senhora quer presentear-nos graças merecidas por Jesus, por meio de nossa livre colaboração. O Capital de Graças são os méritos, o valor que recebem nossas orações, sacrifícios, boas obras, sofrimentos, esforço na própria educação, etc., que unimos ao sacrifício de Cristo, pelas mãos de Nossa Senhora. É a água que podemos colocar na talha, para que Jesus a transforme em vinho, pela intercessão de Maria. Jesus transforma nossos méritos em graças que Maria distribui aos necessitados. Esta expressão, Capital de Graças, surgiu com a devoção a Nossa Senhora de Schoenstatt. Mas a confirmação deste "mecanismo" pode ser constatada pelas explicações da própria Virgem Maria, em algumas aparições. Os fundamentos teológicos para o Capital de Graças são encontrados no ensinamento da Igreja, no Catecismo da Igreja Católica, incluindo a comunhão dos santos, a intercessão e os méritos.

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Links relacionados:

Schoenstatt

Movimento Internacional de Schoenstatt

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Our Lady wants to give us graces deserved by Jesus, through our free collaboration. The Capital of Grace - a treasury of graces - is made up of merits, the value received by our prayers, sacrifices, good works, sufferings, efforts in our own education, etc., which we unite to the sacrifice of Christ, through the hands of Our Lady. It is the water that we can put in the jar, so that Jesus can transform it into wine, through the intercession of Mary. Jesus transforms our merits into graces that Mary distributes to those in need. This expression, Capital of Grace, arose with the devotion to Our Lady of Schoenstatt. But confirmation of this "mechanism" can be seen in the explanations of the Virgin Mary herself, in some apparitions. The theological foundations for the Capital of Grace are found in the Church's teaching, in the Catechism of the Catholic Church, including the communion of saints, intercession, and merits.

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Related link:

International Schoenstatt Movement

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La Vierge Marie veut nous donner les grâces que Jésus a méritées, à travers notre libre collaboration. Le Capital de Grâces – un trésor de grâces – est constitué par les mérites, la valeur reçue par nos prières, nos sacrifices, nos bonnes œuvres, nos souffrances, nos efforts dans notre propre éducation, etc., que nous unissons au sacrifice du Christ, par les mains de la Vierge Marie. C'est l'eau que nous pouvons mettre dans la cruche, pour que Jésus la transforme en vin, par l'intercession de Marie. Jésus transforme nos mérites en grâces que Marie distribue à ceux qui sont dans le besoin. Cette expression, Capital de Grâces, est née avec la dévotion à Notre-Dame de Schoenstatt. Mais la confirmation de ce « mécanisme » peut être trouvée dans les explications de la Vierge Marie elle-même, lors de certaines apparitions. Les fondements théologiques du Capital de Grâces se trouvent dans l'enseignement de l'Église, dans le Catéchisme de l'Église catholique, y compris la communion des saints, l'intercession et les mérites.