quarta-feira, abril 19, 2023

19 de abril

Hoje, 19 de abril, junto com o Brasil, presto homenagem aos Povos Indígenas; é o dia deles, que são uma parte importante da ancestralidade do povo brasileiro.

Em associação de ideias e imagens, lembrei-me da TV Itacolomi [1] a) e [1] b), o canal de televisão pioneiro em Belo Horizonte, cujo símbolo era o de uma criança indígena, uma gracinha de desenho. A TV começou a funcionar, em BH, em 1955, ano em que eu nasci (em São Paulo e no Rio, foi antes).

Nos primeiros anos, as transmissões eram feitas a partir do centro de BH, do Edifício Acaiaca [2], onde ficavam as instalações da TV Itacolomi. Aliás, o nome Acaiaca é um nome indígena e, na fachada do prédio, há uma escultura linda e imponente, representando um indígena. Em todo o Brasil, a presença e o legado dos povos originários (como se diz atualmente) são evidentes e muito lembrados.

E, falando dos primórdios da televisão, era também a figura de um indígena que aparecia na tela, antes de começarem as programações. Naquele tempo, televisão era novidade, tudo era agradável de ver, até mesmo aquela imagem imóvel com a figura do indígena [3], que encarávamos pateticamente durante longo tempo, à espera do início da programação do dia. Quando ela aparecia, substituindo o chuvisco de fora do ar, sabíamos que, a qualquer momento, as transmissões poderiam começar. Os horários não eram muito rígidos, havia muita improvisação.

Depois, fiquei sabendo que imagem semelhante aparecia em todos os lugares onde era usado o mesmo padrão de controle de imagem (RCA [3]), para ajustar as câmeras. Aqui no Canadá, o cartaz também tinha um indígena. E meu marido me contou que eles também ficavam olhando para ele, esperando a programação começar :-).

É... sou antiga mesmo. Isso é do tempo em que a gente falava, brincando e sem acreditar, que um dia talvez conversássemos pelo telefone vendo a pessoa do outro lado.

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Links relacionados:

[1] a) A história da TV Itacolomi

     b) Primeira emissora mineira (apresentação de Laura Lima)

[2] Edifício Acaiaca

[3] Indian Head Test Pattern



sábado, abril 15, 2023

Circulation chaotique à la capitale de Minas Gerais

 

Colégio Arnaldo
Photo by Léo Montfils 2003

Português

17/07/1962 - Journal de la memoire 😊

Il y a eu un accident hier à l'intersection de l'avenue Carandaí et de la rue Ceará, impliquant deux véhicules. Heureusement, seules ces deux voitures circulaient au moment du sinistre. Un taxi (Buick) se dirigeait vers le centre-ville lorsqu'il a été percuté par une Rural-Willys qui descendait la rue Ceará.

(les images des voitures sont pour donner une idée de quoi elles avaient l'air)

Buick
Image URL

Rural Willys (Willys-Overland)

Apparemment, le véhicule utilitaire roulait à grande vitesse et n'a pas pu freiner à temps pour éviter la collision. Le taxi a perdu le contrôle de la direction, franchi le terre-plein au milieu, passant entre des troncs d'arbres, mais n'a pu éviter un arbre sur le trottoir, arrachant une partie de son écorce, allant s'arrêter sur le mur du « Colégio Arnaldo », où il a laissé la marque du violent impact.

Heureusement, personne n'a été gravement blessé. Les passagers du taxi, un couple et trois enfants, ainsi que le chauffeur, ont été rapidement secourus par le voisinage local et par les employés de la station-service au coin de la rue, mais il n'a pas fallu plus de soins que de bienveillants verres d'eau avec du sucre, pour les calmer.😊

Le père des enfants, étant médecin, a pris le contrôle de la situation, ne trouvant aucune raison pour des procédures urgentes ; seul le petit garçon, âgé d'environ 4 ans, avait une légère écorchure au front, la plaie ayant été nettoyée et pansée. La famille était pressée pour ne pas rater l'heure d'un événement religieux, pour lequel l'une des filles était conformément habillée, et ils ont pris un autre taxi, sans plus tarder.

On a appris plus tard qu'une messe était en train d'être célébrée dans la chapelle de l'école « Colégio Arnaldo » et, au moment de la collision, le prêtre effectuait la Consécration. Les fidèles présents à la célébration ont déclaré que le prêtre, entendant le bruit des impacts intenses à l'extérieur, avait fait une courte pause et avait prié pour les personnes impliquées dans l'accident.

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Cette fillette habillée pour l'événement religieux, c'était moi, qui allais à ma première communion, à « Igreja do Carmo » , située sur la BR-3, comme nous l'appelions, à cette époque, l'avenue « Nossa Senhora do Carmo ».

Curieuse coïncidence, je suis tombée à genoux à l'intérieur du taxi, avec l'impact de l'accident, au moment où le prêtre faisait la Consécration, dans la chapelle de l'école... Mais, laissant de côté ces considérations qui dépassent notre entendement et déjà si démodées pour beaucoup, j'y suis allée pour ce changement important dans ma vie, humiliée, avec mes vêtements sales à cause du plancher de la voiture. Mais la ferveur de l'enfance et la pondération de ma mère, en disant que cela n'avait pas d'importance, ont tout surmonté.

Par contre, je n'ai pas surmonté, pendant un certain temps, le traumatisme psychologique que l'accident m'a laissé. Il n'y avait aucun moyen de me faire monter dans une automobile. Le seul véhicule qui m'inspirait de la sécurité était le trolleybus (voir liens connexes). D'innombrables fois je suis montée la rue « do Ouro » en trolleybus, pour aller à la messe chez les Dominicains, en haut d'une colline (quartier de la « Serra »).

Image URL

Comme les temps ont changé... Mes souvenirs sont vraiment chose du passé.

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Encore plus de "nouvelles" du journal de la mémoire 😉

C'était le 16 juillet - Fête de Notre Dame du Mont Carmel -, en 1962, à « Igreja do Carmo » que, par coïncidence, ont reçu leur Première Communion les jeunes enfants de Mme Elenir Ferreira Péret et Dr Paulo Péret - Paulinho et Alexandre - et la fillette de Mme Esther Maria Tamm de Lima Vieira et Dr Yvon Rodrigues Vieira (oncle du Dr Paulo Péret) - la petite Maria do Carmo, qui avait eu 7 ans il y a quelques jours.

Après la cérémonie, la famille de Maria do Carmo s'est rendue chez sa tante, Mme Maria de Lourdes Tamm de Lima Pereira, et son oncle, Dr Carlos Horta Pereira. Ils ont organisé une réunion festive, avec la présence de plusieurs membres de la famille, et ont offert un délicieux buffet aux personnes présentes, pour signaler l'événement.

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Liens connexes:

História dos trolleybus em Belo Horizonte

Mes pages



quinta-feira, abril 13, 2023

O milagre

 

Français suit ci-dessous

English follows below

Estava tão desanimada, tentei escrever um texto para destacar o Tempo Pascal, mas só consegui falar sobre a Paixão de Cristo e não estava à altura do tema. Suprimi meu texto.

Tenho acordado muito tarde, mas a segunda quarta-feira do mês é sagrada. Vou à igreja de manhã, pois o Santíssimo fica exposto por meia hora, após a missa. Fico duplamente alegre. Nesta quarta-feira, pedi muito a Jesus para me socorrer em meu entendimento e para aumentar minha fé. Infelizmente ou felizmente, não sei, tenho uma amarra que ancora minha ânsia de ter fé ao meu raciocínio... que, sei, é agarrado à nossa mísera concretude. Temos em nós um ranço de soberba que quer controlar tudo.

Ao percorrer meus caminhos pela internet, deparei-me com um texto maravilhoso, escrito por um matemático! Seria uma resposta para meus pedidos, pela manhã? O texto lembrou-me uma ideia de que, quando a humanidade ficou pronta para abstrair (o que a difere dos animais ditos irracionais), ou seja, quando ela ficou pronta para pensar na existência de Deus, a ponte entre o natural e o sobrenatural foi-se tornando mais evidente... e Deus veio se mostrar visível para nós (Jesus). Mas o texto vai muito além.

Enfim, a ligação entre fé e inteligência é um fato feliz.

Não digo mais nada, vou logo oferecendo o link dele, não percam:

Comprendre la nature à partir des miracles

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J'étais tellement découragée, j'ai essayé d'écrire un texte pour souligner le Temps Pascal, mais je ne pouvais parler que de la Passion du Christ et ce n'était pas à la hauteur du sujet. J'ai supprimé mon texte.

Je me réveille très tard ces temps-ci, mais le deuxième mercredi du mois est sacré. Je vais à l'église le matin, car le Saint-Sacrement est exposé pendant une demi-heure après la messe. Je deviens doublement heureuse.

Ce mercredi, j'ai demandé avec insistance à Jésus de m'aider dans ma compréhension et d'augmenter ma foi. Malheureusement ou heureusement, je ne sais pas, j'ai une liaison forte qui ancre mon empressement à avoir foi à mon raisonnement... qui, je le sais, est attaché à notre misérable concrétude. Nous avons en nous un orgueil rance qui veut tout contrôler.

En parcourant mes chemins d'Internet, je suis tombée sur un merveilleux texte écrit par un mathématicien ! Serait-ce une réponse à mes demandes du matin ? Le texte m'a rappelé une idée selon laquelle, lorsque l'humanité était prête à avoir une pensée abstraite (ce qui la différencie des animaux dits irrationnels), c'est-à-dire lorsqu'elle était prête à penser à l'existence de Dieu, le pont entre le naturel et le surnaturel a commencé à devenir plus évident... et Dieu est venu se montrer visible à nous (Jésus). Mais le texte va beaucoup plus loin.

Enfin, le lien entre la foi et l'intelligence est un fait heureux.

Je ne dirai rien d'autre, je vous propose le lien vers le texte, ne le manquez pas :

Comprendre la nature à partir des miracles

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I was so discouraged, I tried to write a text to highlight Easter time, but I could only talk about the Passion of Christ and it was not up to the point. I deleted my text.

I wake up very late these days, but the second Wednesday of the month is sacred. I go to church in the morning, because the Blessed Sacrament is exposed for half an hour after the mass. I become doubly happy.

This Wednesday, I strongly asked Jesus to help me in my understanding and to increase my faith. Unfortunately or fortunately, I don't know, I have a strong bond that anchors my eagerness to have faith to my reasoning... which I know is attached to our miserable concreteness. We have within us a rancid pride that wants to control everything.

Browsing my paths on the Internet, I came across a marvelous text, written by a mathematician! Would it be an answer to my requests in the morning? The text reminded me of an idea that, when humanity was ready to have abstract thinking (which differs it from so-called irrational animals), that is, when it was ready to think about the existence of God, the bridge between the natural and the supernatural began to become more evident... and God came to show himself visible to us (Jesus). But the text goes much further.

After all, the connection between faith and intelligence is a happy fact.

I won't say anything else, I offer the link to the text, don't miss it:

Comprendre la nature à partir des miracles


quarta-feira, abril 12, 2023

Mes gaffes en français - numéro 1

 

La liste de mes "gaffes" n'est pas complète, j'espère vivre encore quelques années et c'est sûr que je suis capable d'en commettre d'autres. Pas drôle... bien, parfois c'est très drôle.

Numéro 1 (pas seulement pour être la première que je raconte ici dans cette série, aussi pour être celle qui m'a marqué le plus :-) )

Quand j'ai déménagé au Québec, je n'étais pas bonne en français, malgré quelques cours que j'avais suivis au Brésil. Je n'avais pas assez de vocabulaire pour tenir une conversation et je ne comprenais presque rien que les Québécois parlaient. Alors mon mari traduisait en anglais pour moi. Il était bilingue français/anglais.

J'essayais fort d'apprendre le français, je portais beaucoup d'attention à ce que j'entendais dans mon entourage. J'avais un bon professeur, mon mari. Il était très patient avec moi, j'ai été chanceuse. Mais il sacrait et j'ai vite appris un bon répertoire. Et je n'avais pas compris, au début, que l'on ne devait pas sacrer en public, surtout pas les femmes... Vous voyez ce qu'il s'en vient, je suis sûre !

Lors d'une belle soirée d'été, nous sommes allés manger dans un restaurant à la ville de Québec, mon mari et moi, et un couple ami. On était installés à une table dehors, parmi plusieurs autres tables, proches les unes des autres.

Je ne me souviens plus le nom du plat que j'avais choisi, mais c'était délicieux, je n'oublierai jamais. Notre ami m'a demandé si j'aimais la nourriture et j'ai répondu fort et clair: - C'est bon en tabarnak ! - j'étais fière de savoir bien parler quelque chose, enfin... mais j'ai vite compris que ce n'était pas la bonne réponse.

Nos amis avaient les yeux grands ouverts et ils sont restés bouche bée pour quelques instants. Mon mari ne pouvait rien parler non plus, parce qu'il rigolait beaucoup. Je ressentais ma face chaude et il ne faisait pas chaud pour ça. Les gens des tables autour de nous me regardaient. Notre ami, finalement, a décrété : elle ne sait pas c'est quoi qu'elle parle. Eh bien, c'est là que j'ai eu ma leçon la plus drôle, disons, à propos des sacres.

Un de ces jours, je raconterai d'autres histoires.

À la prochaine... "gaffe".


sexta-feira, abril 07, 2023

Grâce à Dieu

 

Português

English

Parmi les médecins qui ont immigré au Canada, qui sait pourquoi – pour moi c'était par amour, ce qui m'a fait laisser derrière moi une bonne situation financière – beaucoup n'ont pas pu valider leur diplôme (je ne sais pas comment c'est aujourd'hui). Ils ont fini par abandonner car ça coûte trop cher de continuer à essayer, il y a des frais élevés à payer pour accéder aux examens, des documents interminables à faire traduire par un traducteur assermenté, des stages interminables, etc... Et vivre ici coûte aussi cher - nous avons besoin d'être bien équipés, des gants aux voitures et maisons appropriées.

J'ai échoué aux examens et j'ai fini par abandonner d'autres tentatives. Dans mon cas, ce n'était pas à cause de difficultés financières, c'était parce que je me suis rendu compte qu'il me faudrait vivre loin de mon amour, pour faire des stages longs, voire travailler, si j'avais réussi à faire valider mon diplôme. Au moins, dans ces tentatives, j'ai obtenu une équivalence d'études supérieures en médecine, qui m'a servi à être reconnue comme une personne éduquée et civilisée, bien que ça ne m'ait pas donné le droit de pratiquer la profession. Mais j'ai pu obtenir de bons emplois dans d'autres domaines.

Je remercie Dieu depuis un certain temps de ne pas avoir été « validée » comme médecin au Canada. Oui, je pense que c'est une grâce reçue. Souvent, quelque chose que nous considérons comme mauvais pour nous, nous découvrons plus tard que c'était la Divine Providence.

Lorsque j'ai choisi d'être oncologue, ma motivation est venue du fait que je voyais, dans l'intimité moléculaire de la vie, là où la chimiothérapie agit, la possibilité de faire survivre, par la guérison ou par l'atténuation de la souffrance. Comment pourrais-je m'intégrer dans un système où l'avortement et l'aide médicale à mourir sont légaux ? Avec un facteur aggravant qui, en fait, vient en premier : ma foi et les principes qui me sont chers. Il y aurait beaucoup de cas oncologiques – et il y en a – dans lesquels les patients demanderaient ces procédures et je ne pourrais pas être d'accord, ni même les référer à un autre médecin qui les autoriserait. Ce serait contre mes principes, contre ma foi.

De plus, la profession d'oncologue est très lourde. Je félicite mes collègues qui ont passé toute leur vie dans ce combat. J'ai capitulé.

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Notes : 

1. Donner des sédatifs pour soulager la souffrance n'est pas la même chose que l'aide médicale à mourir. Il y a une grande différence.

2. Le médecin qui a déjà réalisé l’une de ces interventions (l'avortement et l'aide médicale à mourir) n’a pas besoin de les défendre toute sa vie. Le pardon de Dieu est pour tous ceux qui le souhaitent. Je dis cela parce qu'il semble y avoir un mécanisme de défense psychologique dans lequel la personne n'admet pas avoir commis une erreur et défend son erreur, pour se protéger... d'elle-même ?

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« Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle ! Amen. »

« Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et mon âme. »


Sagrada Face


Original

Edição

Eu tirei várias fotos de fogos de artifício, em uma festa em 2007, esta pegou respingos finais de uma explosão. Quando fui ver a foto, havia a forma da face de Jesus. Depois, removi algumas linhas, deixando somente a Face.

I took several photos of fireworks at a party in 2007, this one caught the final splashes of an explosion. When I looked at the picture, there was the face shape of Jesus. Then, I removed some lines, leaving only the Face.

J'ai pris plusieurs photos de feux d'artifice lors d'une fête en 2007, celle-ci a capté les dernières éclaboussures d'une explosion. Quand j'ai regardé l'image, il y avait la forme du visage de Jésus. Ensuite, j'ai effacé quelques lignes, ne laissant que la Face.


terça-feira, abril 04, 2023

Thanks be to God

 

Português

Français

 Of the doctors who immigrated to Canada, who knows why – for me it was because of love, which made me leave a good financial situation behind – many were unable to validate their diploma (I don't know how it is today). They ended up giving up because it costs too much to keep trying, there are high fees to pay for access to exams, endless documents to be translated by a sworn translator, lengthy internships, etc... And living here is also expensive – we need to be well equipped, from gloves to proper cars and houses.

I was unsuccessful in the exams and ended up giving up on further attempts. In my case, it wasn't because of financial difficulties, it was because I realized that I would have to live far from my love, to attend to lengthy internships, even to work, if I had managed to get my diploma validated. At least, in these attempts, I got a higher medical studies equivalence, which served to be recognized as an educated and civilized person, despite not giving me the right to act as a doctor. But I was able to get good jobs in other areas.

I've been thanking God for some time now that I wasn't “validated” as a doctor in Canada. Yes, I think it was a grace received. Often, something that we consider to be bad for us, later on, we find out was Divine Providence.

When I chose to be an oncologist, my motivation stemmed from the fact that I saw, in the molecular intimacy of life, where chemotherapeutic acts, the possibility of making people survive, curing or alleviating suffering. How could I integrate myself into a system where abortion and medical help to die are legal? With an aggravating factor that, in fact, comes first: my faith and the principles I hold dear. There would be many oncological cases – and there are – in which patients would ask for these procedures and I could not agree, nor even refer them to another doctor who would authorize them. It would be against my principles, against my faith.

Besides, being an oncologist is very hard. I congratulate my colleagues who have spent their whole lives in this fight. I capitulated.

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Notes: 

1. Giving sedatives to alleviate suffering is not the same thing as medical help to die. There is a big difference.

2. The doctor who has already performed one of these procedures (abortion and medical help to die) does not need to defend them for the rest of his life. God's forgiveness is for everyone who wants it. I say this because there seems to be a psychological defense mechanism in which the person does not admit having made a mistake and defends the error, to protect themselves... from themselves?

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"May almighty God have mercy on us, forgive us our sins, and bring us to everlasting life. Amen."

"Jesus, Mary and Joseph, I give you my heart and my soul."


domingo, abril 02, 2023

Deo gratias

 

English

Français

Dos médicos que imigravam para o Canadá, sabe-se lá por que razão – a minha foi o amor, que me fez deixar para trás uma boa condição financeira – muitos não conseguiam validar o diploma (não sei hoje como está). Acabavam desistindo pois custa muito caro ficar tentando, há gordas taxas a pagar pelo acesso aos exames, documentos infindáveis a traduzir por tradutor juramentado, estágios demorados, etc... E ninguém vive de brisa, ainda por cima tão gelada como a daqui, que exige acessórios também dispendiosos – desde luvas a carros e casa bem equipados.

Eu não passei nos exames e acabei desistindo de novas tentativas. No meu caso, não foi por dificuldades financeiras, foi porque vi que teria que morar longe do meu amor, para fazer estágios demorados, até mesmo para trabalhar, se tivesse conseguido obter a validação do meu diploma. Pelo menos, nessa rodada, consegui uma equivalência de estudos médicos superiores, que serviu para ser reconhecida como uma pessoa educada e instruída, por ser médica, apesar de não me dar o direito de “estar” médica. Mas pude ter bons empregos em outras áreas.

Já há algum tempo que tenho dado graças a Deus por não ter sido “validada” como médica no Canadá. Sim, penso que foi uma graça recebida. Muitas vezes, alguma coisa que consideramos ser ruim para nós, mais tarde, descobrimos que foi a Providência Divina.

Quando escolhi ser oncologista, minha motivação originou-se no fato de ver, na intimidade molecular da vida, onde atuam os quimioterápicos, a possibilidade de fazer sobreviver, curando ou amenizando sofrimentos. Como poderia integrar-me num sistema em que são legalizados o aborto e a ajuda médica para morrer? Com um agravante que, na verdade, está em primeiro lugar: a minha fé e os princípios que prezo. Haveria muitos casos oncológicos – e há – em que os pacientes pediriam esses procedimentos e eu não poderia concordar, nem sequer encaminhar para outro médico que autorizasse. Seria contra meus princípios, contra a minha fé.

Além do mais, a profissão de médico oncologista é muito pesada. Felicito os meus colegas que passaram a vida toda nessa luta. Eu capitulei.

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Notas: 

1, Dar sedativos para amenizar o sofrimento não é a mesma coisa que a ajuda médica para morrer. Há uma grande diferença.

2. O médico que já praticou algum desses procedimentos (aborto e ajuda médica para morrer) não precisa defendê-los para o resto da sua vida. O perdão de Deus é para todos que o quiserem. Digo isso, pois parece haver um mecanismo psicológico de defesa em que a pessoa não admite ter errado e defende o erro, para se proteger... de si mesma?

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"Deus todo-poderoso, tenha compaixão de nós, perdoe os nossos pecados e nos conduza à vida eterna."

"Jesus, Maria, José, meu coração vosso é."