quarta-feira, abril 12, 2023

Mes gaffes en français - numéro 1

 

La liste de mes "gaffes" n'est pas complète, j'espère vivre encore quelques années et c'est sûr que je suis capable d'en commettre d'autres. Pas drôle... bien, parfois c'est très drôle.

Numéro 1 (pas seulement pour être la première que je raconte ici dans cette série, aussi pour être celle qui m'a marqué le plus :-) )

Quand j'ai déménagé au Québec, je n'étais pas bonne en français, malgré quelques cours que j'avais suivis au Brésil. Je n'avais pas assez de vocabulaire pour tenir une conversation et je ne comprenais presque rien que les Québécois parlaient. Alors mon mari traduisait en anglais pour moi. Il était bilingue français/anglais.

J'essayais fort d'apprendre le français, je portais beaucoup d'attention à ce que j'entendais dans mon entourage. J'avais un bon professeur, mon mari. Il était très patient avec moi, j'ai été chanceuse. Mais il sacrait et j'ai vite appris un bon répertoire. Et je n'avais pas compris, au début, que l'on ne devait pas sacrer en public, surtout pas les femmes... Vous voyez ce qu'il s'en vient, je suis sûre !

Lors d'une belle soirée d'été, nous sommes allés manger dans un restaurant à la ville de Québec, mon mari et moi, et un couple ami. On était installés à une table dehors, parmi plusieurs autres tables, proches les unes des autres.

Je ne me souviens plus le nom du plat que j'avais choisi, mais c'était délicieux, je n'oublierai jamais. Notre ami m'a demandé si j'aimais la nourriture et j'ai répondu fort et clair: - C'est bon en tabarnak ! - j'étais fière de savoir bien parler quelque chose, enfin... mais j'ai vite compris que ce n'était pas la bonne réponse.

Nos amis avaient les yeux grands ouverts et ils sont restés bouche bée pour quelques instants. Mon mari ne pouvait rien parler non plus, parce qu'il rigolait beaucoup. Je ressentais ma face chaude et il ne faisait pas chaud pour ça. Les gens des tables autour de nous me regardaient. Notre ami, finalement, a décrété : elle ne sait pas c'est quoi qu'elle parle. Eh bien, c'est là que j'ai eu ma leçon la plus drôle, disons, à propos des sacres.

Un de ces jours, je raconterai d'autres histoires.

À la prochaine... "gaffe".


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