quinta-feira, dezembro 30, 2021

Marie, Mère de Dieu et notre Mère

 

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La foi est un don merveilleux de Dieu. Elle amène notre intelligence à des niveaux où nos cinq sens ne peuvent pas nous amener (1).

Je me réjouis de pouvoir partager mes expériences, car le Pape François a demandé plusieurs fois que nous soyons témoins de la foi, de l'amour de Dieu, de sa Miséricorde, etc. Et c'est ça que j'essaie de faire.

Parfois, de la souffrance on peut tirer des moyens de grandir. J'ai déjà parlé à propos de ça sur un autre texte (2). Avec la souffrance de mon mari, sur son lit de mort, j'ai beaucoup souffert aussi. J'ai demandé à la Vierge Marie de prendre notre douleur comme pénitence, comme Elle avait dit aux petits bergers de Fátima de faire; et j'ai eu la grâce d'avoir un peu d'empathie avec Sa souffrance et celle de son Fils lors de la Passion et de la mort de Jésus.

C'est comme si je voyais Jésus à travers mon amoureux en souffrance et je L'ai aimé avec l'amour à mon mari, ce qui est comme m'aimer moi-même. Cela a été des moments intenses, très douloureux, mais comblés de la Grâce, en même-temps.

Depuis ce temps, j'ai gardé cette association d'idées et compris, ne serait-ce que de manière précaire, l'immense Amour de Dieu pour l'humanité.

Avec tout ça, j'apprends un procédé ingénieux : à aimer l'Homme Jésus, à notre mesure, en essayant de Le voir à travers le prochain, comme un être cher. En aimant Son Humanité, nous aimons Dieu en Lui, car Ses deux natures sont inséparables (3). C'est un exercice mental, à partir de l'expérience que j'ai eue, pour aboutir à aimer Dieu invisible dans ce qui est visible et proche de nous, et ainsi pouvoir saisir concrètement les deux plus grands commandements (Mathieu 22: 37-39...4). 

Je renforce cet exercice, en réponse à une demande du Père Dominic LeRouzès aux fidèles, de chercher la présence de Dieu dans des moments de souffrance, lors de son homélie du 28 décembre 2021 (5). Devant mes limitations face au « duo » Croix (souffrance) et Amour, la Vierge Marie m'a ouvert le cœur pour ressentir cela, dans un moment crucial de ma vie. Cela m'a marqué pour toujours.

J'espère que cette leçon m'aidera à vivre le nouvel an qui commence bientôt, avec Marie, Mère de Dieu et notre Mère, la Fleur la plus belle, rafraîchissement pour notre âme, Vase d'honneur, Consolatrice des affligés.

Bonne année à tous!

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« Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et mon âme. »

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Liens connexes :

(1) Homélie P Dominic LeRouzès 27 déc 2021

(2) L'amour ricochant

(3) L'union hypostatique

(4) Les deux plus grands commandements : Matthieu 22: 37 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. 38 C'est le plus grand et le premier commandement. 39 Un second lui est égal: Tu aimeras ton proche comme toi-même.

(5) Homélie P Dominic LeRouzès 28 déc 2021

(6) Sainte Marie, Mère de Dieu

(7) Religion (en français)

P.S. : Père Dominic a parlé de façon très didactique à propos de foi et science (1). J'ai copié ce qu'il a dit : « On oppose trop souvent et trop facilement foi et science. Je trouve ça choquant parce que les deux viennent de Dieu. En fait, les deux sont un don de Dieu, mais trop souvent on les oppose, alors qu'ils vont très bien ensemble. Alors, c'est quoi la science pis c'est quoi la foi? La science est une démarche qui part de l'usage de nos cinq sens et du travail de notre raison, afin de déterminer les lois récurrentes de la Nature. La physique, la chimie, même les lois du comportement humain. La foi, elle, c'est quoi? C'est un autre type de connaissance, une connaissance bien réelle, une connaissance surnaturelle et aussi un don de Dieu, Lui-même, qui permet, au-delà de la Nature et de ses lois, de reconnaître l'Auteur qui est derrière de la Nature et ses lois, de le reconnaître, de le rencontrer, et de se laisser rencontrer par lui, et de l'aimer. La foi et la science sont différentes, mais elles marchent ensemble. »

segunda-feira, dezembro 27, 2021

La date, la lumière

 


À tous les ans, il y a quelqu'un qui se souvient de dire que ce n'est pas exacte que Jésus est venu au monde le 25 décembre, que les Chrétiens ont profité des fêtes païennes, que ce serait une « appropriation culturelle » (voir liens connexes). Ben coudonc...

Il y a des explications raisonnables, basées sur la Bible, pour que les Chrétiens aient placé la date de naissance de Jésus au 25 décembre (liens connexes).

Et même si c'était pour coïncider avec le solstice d'hiver à l’hémisphère nord, ce serait un bon choix pour symboliser la foi en Jésus-Lumière. « Le soleil se lève pour tous », pour les Chrétiens aussi, qui passent par l'expérience des changements saisonniers, comme tous les habitants de la Terre. D'ailleurs, c'est un bon choix pour l'hémisphère sud aussi, c'est la période du max de lumière là-bas (solstice d'été). Donc, soit parce que l'espoir que la lumière du soleil augmente (Nord), soit parce que la lumière du soleil est à son max (Sud), c'est un bon choix, comme symbologie appliquée aux mouvements de notre maison commune, la Terre.

Joyeux Noël !

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Liens connexes :

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/656763/vive-noel-fete-paienne

https://disf.org/editoriali/2011-12

https://padrepauloricardo.org/episodios/jesus-nasceu-mesmo-no-dia-25-de-dezembro


sábado, dezembro 18, 2021

To be or stand

 

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Português

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This text is for those who like linguistic conjectures and also for those who like amusing anthropological and paleontological extrapolations, those washed down with coffee and boiling milk, accompanied by bread and butter, late at night, as we used to do in my parents' house, when we were young, with cousins, friends... I miss those good times.

Inspired by comments on a linguistic forum I follow on Facebook, where the verbs to be and to be (hahaha... 'ser' and 'estar' in Portuguese) were discussed, I did an Internet search and I think I found a way to better explain how to replace the Portuguese verbs 'ser' and 'estar' to people who speak languages that, apparently, do not have the corresponding verb for 'estar', such as French and English, and use 'être' and 'to be' in situations where we use 'estar'.

My husband was French/English bilingual and could do reasonably well in other languages; he had perfectly understood the connotation of transience for 'estar' and of essence for 'ser', but when using the verbs, he sometimes switched one for the other. And it's not just him. Not having a verb that condenses the corresponding 'thought' in their own language makes it difficult. We can understand why Anglophones and Francophones mix it up, like this:

Ela é triste: She is sad... Elle est triste.

Ela está triste: She is sad... Elle est triste.

I found a very good explanation of the "history" of these verbs on a Portuguese website and, considering that the evolution of human thought is similar in different "cultures", I deduced that the corresponding for 'estar' in English could be 'stand' (not 'stay', as some think). In German 'stehen'. See the explanation (in Portuguese) in link (1), how interesting! The verb 'estar' comes from 'estar de pé' (stand up, keep on the feet) and this has to do with transience.

Trying to confirm my deduction, I looked up the verb 'stand' and, indeed, it has a similar usage as 'estar'. But the most common usage is with the verb 'to be'.

In the Collins dictionary, it is quite clear (2):

“… link verb

You can use stand instead of 'be' when you are describing the present state or condition of something or someone.

Examples:
The alliance stands ready to do what is necessary.

The peace plan as it stands violates basic human rights.”

For French, unfortunately, I haven't found a correspondent yet (the one that fits best is 'rester'; it doesn't fit perfectly, but it keeps some similarity).

A cousin of mine, one of those who used to drink coffee with steaming milk – with cream! – and great connoisseur of Latin, among many other languages, José Eduardo, sent me, in addition to several references confirming the etymological origin of the verb 'estar', a good webpage for French-speakers to disentangle themselves from the plots of Portuguese. Check out this link (3) of real usefulness (discounting the French language errors).

I also recommend the English verb STAND, to help Anglophones memorize, as it visually looks like 'ESTAR'; if the person tries to replace it in a corresponding English sentence and it doesn't fit at all, it's because the right thing to say is 'SER' (to be). 'Stand' is sometimes a bit forced in the meaning of 'ESTAR', but it doesn't look absurd, meaningless.

Now, let's go to the extrapolations...

The origin of 'ESTAR', then, goes back to the expression 'to be standing', and this explains the transitory character of the verb, in contrast to the verb 'SER'. All positions are transitory, but the fact that the standing position evolved to symbolize the connotation of transience intrigued me.

Nobody knows exactly, until today, which appeared first: bipedalism or superior intelligence, in relation to other animals, with the development of the most sophisticated language, with the capacity to convey symbols, ideas and abstract notions. The idea prevails that bipedalism appeared first and allowed the development of intelligence (use of hands, etc...).

Anyway, when language started to develop, bipedalism must have been still in transition. It couldn't be easy to stand up for a long time. Only transiently indeed. Until today we are not completely adapted to bipedalism, standing up is not our preferred position. If you stand for long periods of time, you can have problems and, if you add less favorable weather conditions, the prolonged bipedal position can become more uncomfortable and even harmful.

So, in the verb 'ESTAR', this idea of transience was deeply impressed, related to the standing position. It is remarkable, isn't it! It seems that our language is telling our own evolutionary story! It is fascinating!

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Related links:

(1) https://ciberduvidas.iscte-iul.pt/consultorio/perguntas/os-verbos-ser-e-estar/24204

(2) https://www.collinsdictionary.com/dictionary/english/stand

(3) http://lisantoss-portuguese-fr.blogspot.com/2016/07/les-verbes-ser-et-estar-en-portugais.html


sábado, dezembro 11, 2021

Coco took a vacation

 


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I will tell you a real cute story, but the ending, I warn you right now, is heartbreaking. This serves to sensitize our carnivorous nature a little. Even though a die-hard meat eater, I am getting more and more sentimental towards animals and even plants, though still too voracious... soul paradoxes.

The story takes place in the early 1950s, on a small dairy farm, with chickens and other small animals as well. The owners were a young couple and five young children.

The two older boys, from an early age, were already helping their father with the work when they returned from school. In the course of their daily chores, they saw the birth of Coco, a gentle calf, irremediably docile, due to the circumstances of his breeding for butchery purposes, that is to say, castrated shortly after his birth and well fed, for fulfill its mission. Even if they knew what would be his fate, it was out of love, without premeditation, that the boys offered him, full hands, abundant quantities of hay.

They used to play with him and Coco had become attached to them as well. In his bovine way of being, he pushed them gently and slowly, with his innocent and cheerful head. The boys climbed on the little ox and wandered around, along the paths that Coco chose as he liked. After a while, Coco got so big and fat that the little boys' legs no longer even hung on either side of the animal's body mass, they sprawled out on this platter, as if they were in a movement of a ballet flight.

One day, when they came home from school, Coco was not there.

- Where's Coco? - They asked their father. - He took a vacation.

The children did not dare to ask more questions. A few days passed and they noticed that there was delicious and succulent meat in their meals. It was Coco who fed them now, they later learned.

I admit that I could not hold back my tears while listening to this story. Told as something natural, by one of the protagonists, we could see, imprinted in his eyes and in his smile, the nostalgia for this feeling of childhood, of yesteryear.

Despite being the type who likes to eat everything, I'm ruminating on the idea that we must seriously think about changing our habits. Could we lessen our predatory instincts? How? What if we created laboratories to synthesize food, assemble atoms, molecules, to manufacture what we like and according to our health – "tailor-made".

Would it be feasible? But we can't do that overnight, of course. Everything must be very well planned, so as not to harm anyone's livelihood or to unbalance the entire ecosystem, it must be done gradually redirecting and reusing spaces and functions. It would take centuries.

I have written about this before [1], but with scientists developping innovative vaccine techniques in the pandemic that we are going through, by dealing with key components of matter, I hope that one day science will lean towards the "culinary", let's say.😄

Anyone who's watched the Star Trek TV series knows what I'm talking about. The spaceship had a fantastic food synthesizer [2]. Maybe we can do the same?

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Related links:

[1] The same but differently

[2] Food synthesizer


sexta-feira, dezembro 10, 2021

Coco a pris des vacances

 


Português

English

Je vais raconter une histoire vraie, mignonne, mais la fin, je vous préviens tout de suite, brise le cœur. Cela sert à sensibiliser un peu notre nature carnivore. Même moi, une mangeuse invétérée de viande, je deviens de plus en plus sentimental envers les animaux et même envers les plantes, bien que je sois encore trop vorace... paradoxes de l'âme.

L'histoire se déroule au début des années 1950, dans une petite ferme de bétail laitier, avec aussi des poulets et d'autres petits animaux. Les propriétaires étaient un jeune couple et cinq jeunes enfants.

Les deux garçons plus âgés, dès leur plus jeune âge, aidaient déjà leur père dans les travaux, à leur retour de l'école. Au cours de leurs tâches quotidiennes, ils ont vu naître Coco, un veau sympathique, irrémédiablement docile, en raison des circonstances de son élevage à des fins de boucherie, c'est-à-dire castré peu après sa naissance et bien nourri, pour remplir sa mission. Même s'ils savaient quel serait son sort, c'était par amour, sans préméditation, que les garçons lui offraient, à pleines mains, d'abondantes quantités de touffes de foin.

Ils jouaient avec lui et il s'était également attaché à eux. Dans sa manière bovine d'être, il les poussait doucement et lentement, avec sa tête innocente et gaie. Les garçons montaient sur le petit bœuf et se promenaient dans les environs, le long des chemins que Coco choisissait à sa guise. Au bout d'un temps, il est devenu si grand et gros que les jambes des petits garçons ne pendaient même plus de chaque côté de la masse corporelle de l'animal, elles s'étalaient sur ce plateau, comme s'ils faisaient un mouvement d'un vol de ballet.

Un jour, en rentrant de l'école, Coco n'était pas là.

- Où est Coco ? – ont-ils demandé à leur père. – Il a pris des vacances.

Les enfants n'ont pas osé poser plus de questions. Quelques jours passèrent et ils remarquèrent qu'il y avait de la viande délicieuse et succulente dans leurs repas. C'était Coco qui les nourrissait maintenant, apprirent-ils plus tard.

J'avoue que je n'ai pas pu retenir mes larmes en écoutant cette histoire. Racontée comme de quoi de naturel, par l'un des protagonistes, on pouvait voir, imprimée dans ses yeux et dans son sourire, la nostalgie de ce sentiment d'enfance, d'autrefois.

Malgré ma gourmandise, du genre qui aime manger de tout, je rumine l'idée qu'il faut sérieusement réfléchir à changer nos habitudes. Pourrions-nous amoindrir nos instincts prédateurs ? Comment ? Et si on créait des laboratoires pour synthétiser des aliments, assembler des atomes, des molécules, pour fabriquer ce que l'on aime et selon notre santé - « sur mesure ».

Serait-ce faisable ? Mais on ne peut pas faire ça du jour au lendemain, évidemment. Tout doit être très bien planifié, afin de ne nuire au gagne-pain de personne ni de déséquilibrer l'ensemble de l'écosystème, en redirigeant et réutilisant progressivement les espaces et les fonctions. Cela prendrait des siècles.

J'ai déjà écrit à ce sujet [1], mais en voyant les scientifiques développer des techniques vaccinales innovatrices dans la pandémie que nous traversons, en traitant des composantes clés de la matière, j'espère qu'un jour la science se penchera vers la « culinaire », disons.😄

Ceux qui ont regardé la série télévisée Star Trek savent de quoi je parle. Le vaisseau spatial avait un fantastique synthétiseur de nourriture [2]. Peut-être peut-on faire la même chose ?

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Liens connexes :

[1] La même chose mais différemment

[2] Le réplicateur


terça-feira, dezembro 07, 2021

L'Immaculée Conception

 

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Que explicação maravilhosa!!!!!!!

Segue um trecho de texto em francês. Não quis traduzir para não deturpá-lo de modo algum. É perfeito (vou tentar, com calma).

O link abaixo – (2) -, também em francês, foi de onde tirei este trecho.

"L'Immaculée Conception de la Vierge a-t-elle un indice dans l’Écriture ?

Ordinairement, à ce sujet, les auteurs citent la parole de l'ange, déclarant Marie « pleine de grâce ». Mais ils ne vont pas assez loin.

Dans la récitation de la prière du « Je vous salue, Marie », le nom de Marie a été ajouté. L'ange ne l'a pas prononcé. Dans l'évangile selon saint Luc, en grec, il la désigne par un mot, littéralement intraduisible et que le latin et le français ont édulcoré en « pleine de grâce », comme si, en Marie, la personne et la grâce faisaient deux. Le mot qui sert de nom propre à Marie est le participe parfait passif d'un verbe dérivé du mot « grâce », charis en grec. Il est au passif parce que l'auteur, c'est Dieu ; il est au parfait, pour traduire une action dont le résultat demeure. Marie n'est pas la grâce. Mais, en elle, il n'y a que grâce.

Cette manière de s'exprimer est absolument unique dans l’Écriture.

Dans le même évangile, quand l'ange s'est adressé à Zacharie, il l'appelle « Zacharie ». Marie, elle, a pour nom propre d'être le « chef d'œuvre de la grâce » : cette périphrase a l'avantage de mettre en valeur, à la fois, l'Artiste qui est Dieu, et la réussite de son art, qui est Marie.

Comme ce nom est rigoureusement propre à Marie, on s'explique pourquoi, à Lourdes, la Vierge a fini par déclarer : « Je suis l'Immaculée Conception »"

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"Jesus, Maria, José, meu coração vosso é."

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Links relacionados :

  1. Image URL

  2. Qu’a voulu dire l’Église en déclarant que Marie a été conçue sans péché?

  3. Religion (en français)

  4. Religião



quinta-feira, dezembro 02, 2021

Délires pour Totoche

 

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Le dicton dit : "Du fou et du médecin, on a tous un petit brin". En tant que médecin, je dis que cela me rapproche un peu plus de la folie. Et ce n'est pas peu.

J'ai déjà écrit à propos de mon "délire" en disant que le Péché Originel se serait produit avant le "Big Bang" (12). Autrement dit, avant le Big Bang, tout allait à merveille, jusqu'à ce que ce fameux péché soit commis (qui peut savoir quelle catastrophe était cela) et a causé la chute de l'Homme et de l'univers entier, culminant dans ce point dense (singularité) qui a « explosé », c'est-à-dire a commencé à s'étendre. Cela peut être grossièrement comparé au « redémarrage » d'un ordinateur après un dysfonctionnement ; il revient un peu de la même manière qu'avant l'événement, mais avec des problèmes. L'homme est réapparu après une douloureuse évolution de la matière et, lorsqu'il a atteint la capacité de penser, comme aujourd'hui, il n'avait plus les « dons surnaturels » (dona praeternaturalia) que Dieu avait ajoutés à sa nature, par exemple. Ces dons ne sont pas dans notre contexte, ils ne peuvent avoir existé que dans des circonstances dont nous ne connaissons pas. Ça va bien si c'était avant le Big Bang, n'est-ce pas.

Délire pour délire, s'il vous plaît, laissez-moi tranquille avec les miens. Au moins ils ne blessent pas les doctrines, ni celles de la foi, ni celles de notre science.

Le cercle vicieux de la naissance et de la mort de tous les éléments s'est établi dans le « reboot » de l'univers. Le "pool" d'énergie est devenu limité, les êtres dépendant de la mort les uns des autres pour survivre. Dans ce scénario prédateur, l'évolution des espèces est inévitable, avec sa sélection naturelle, c'est-à-dire le plus adapté aux circonstances hostiles de l'environnement, le plus apte à échapper à la mort, prévaudra.

Mais tout ce délire ne provoque plus de "frisson" dans mes synapses. J'ai eu tellement de réponses personnelles à ma foi que je n'y pense même plus. Je deviens une personne vraiment « pieuse », une de celles qui ont les mains jointes en prière et la tête baissée... et ce n'est pas encore grand-chose, croyez-moi.

Alors pourquoi répéter tout ce blabla du Big Bang ? Étonnamment, c'était à cause de Totoche, notre chat. Dans ces discussions sur les réseaux sociaux, quelqu'un m'a demandé où elle était. Ensuite, j'ai commencé à me demander si les animaux allaient aussi au « Ciel ». Totoche a fait partie de notre bonheur. Elle était très importante dans notre vie. Elle mérite une réflexion, sans aucun doute.

J'ai déjà demandé et essayé de lire à ce sujet avant. Les experts de l'Église catholique disent non, parce que les animaux n'ont pas d'âme, ils ne vont pas au « Ciel ».

Pourquoi pas? Si avant le Big Bang (il me semble que le délire persiste), dans cet état de choses si parfait, il y avait des animaux en harmonie avec l'homme (Genèse 2:19), pourquoi pas après le sauvetage à la Vie Éternelle ? Bon, maintenant je suis hors-jeu.

Je termine par un texte qui évoque les déclarations du Père Zezinho qui tombent bien pour tout cela (voir 3 – en portugais). Il y a une qui dit ceci (en citation de Saint Paul, 1 Corinthiens) : « Un jour nous saurons sans les voiles qui nous empêchent de tout voir tel que c'est réellement. »

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Liens connexes:

    (1) Extraits

    (2) À se tordre les neurones

    (3) Pe. Zezinho

    (4) Sobre o Pecado Original, segundo Santo Agostinho

    (5) Religion

2008