terça-feira, março 12, 2024

Ce n'était pas Batman (version courte)

 

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À propos du besoin de moustiquaires... et pas seulement pour les moustiques!

Il était une fois une femme médecin qui était de garde dans l'hôpital et a été appelée le soir, pour voir un patient. Oui, c'était moi. J'ai examiné le patient dans sa chambre, puis je suis allée au poste de garde pour donner les directives à l'infirmière qui était là. À une extrémité du long comptoir, j'ai commencé à prescrire et à remplir des formulaires pour les tests que le patient devrait subir. À l'autre bout, l'infirmière était assise à côté du comptoir, en attendant la paperasse que je produisais.

L'hôpital avait des jardins intérieurs qui donnaient passage à d'autres ailes et départements. Il faisait très chaud. La porte du jardin attenant était ouverte, de même que la fenêtre de la pièce. Une brise nocturne circulait, agréablement, et atténuait la chaleur et les odeurs pharmaco-hospitalières.

Soudain, quelque chose de plus dense que la brise entre par la porte, en bruissant dans l'air – vuf, vuf. La pièce n'était pas grande, en un instant le monstre ailé est passé au-dessus de ma tête. Il ne m'a pas touché, mais j'ai ressenti le déplacement de l'air très proche et j'ai vu l'ombre de l'animal sur le comptoir où j'écrivais. Immédiatement, j'ai su que c'était une chauve-souris – et ce n'était pas Batman.

J'ai été prise par une peur incontrôlable. J'ai réussi, à peine, à réprimer mes cris, qui sortaient comme des gémissements étouffés. Déboussolée, je suis allée vers l'infirmière, je me suis accroupie à côté d'elle, en me rétrécissant le plus que je pouvais, presque en position fœtale, et j'ai protégé ma tête avec mes mains. Et, encore plus vexatoire, je crois que j'ai appuyé ma tête sur ses genoux – ma mémoire essaye d'effacer cette partie, mais je crains que ce soit vrai ?. L'infirmière est restée imperturbable, peut-être paralysée par ma réaction – une médecin qui est venu en aide à un patient et paniquée à cause d'une chauve-souris.

À ce moment-là, nous ne savions plus où était l'animal. J'ai retourné à ma chaise rapidement, très gênée, en essayant de retrouver ma dignité... ?. Pour compléter la scène, un jeune homme en uniforme du secteur d'entretien arrive, avec un énorme filet semblable à celui pour attraper des papillons et avec un long câble. Il a vérifié partout mais n'a pas trouvé la chauve-souris. Peut-être, était-elle sortie par où elle était entrée, ou pire, s'était dirigée vers d'autres pièces de l'hôpital.

Tout cela est très grotesque ! L'hôpital n'est pas un endroit pour chauve-souris! Pas non plus pour des moustiques qui transmettent des maladies, pas pour les moustiques point. Et je laisse d'autres cas "poilus" pour une autre fois...

Chaque fois que je me souviens de cet épisode, je me souviens aussi d'un autre, que l'humoriste brésilien Jô Soares a raconté sur Max Nunes, producteur de son émission et autrefois médecin, terrifié par les papillons de nuit. Selon l'artiste, il a passé une nuit entière dans la chambre d'un patient, car chaque fois qu'il ouvrait la porte pour partir, il y avait un papillon de nuit qui volait au couloir. Le patient n'a jamais eu un médecin aussi dévoué ! C'est très drôle l'écouter à raconter ce cas. Bon, au moins je suis en bonne compagnie dans mes peurs...?

Mais, s'il vous plaît, posez des moustiquaires si vous voulez laisser entrer de l'air !

Pour compléter:

Je n'ai pas trouvé la vidéo où Jô Soares raconte l'histoire, mais j'ai trouvé une avec la fille de Max Nunes, également dans une émission de Jô (en portugais):

https://globoplay.globo.com/v/1365252/

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