sexta-feira, julho 10, 2020

La petite étoile

Illustration de la tempête
d’étoiles filantes des Léonides
du 12-13 novembre 1833.
© Domaine public
  


         Le ciel clair, les étoiles brillaient. Même si la lune n’était pas présente, il y avait une lueur. Les rideaux ouverts, les carreaux de la fenêtre se dessinaient doucement sur le plancher. Il n’y avait pas beaucoup de lumières pour éclairer les rues de la ville comme aujourd’hui, on comptait sur l’éclairage naturel.
- La petite étoile, viendra-t-elle ce soir? – les deux petits demandaient à leur grande sœur à propos de la fameuse visite, à chaque fois que leur sœur était supposée de les garder pendant que leurs parents seraient absents.
- Vous savez, tous les deux, elle vient seulement si vous êtes déjà couchés et il ne faut pas allumer la lumière.
La fillette et son frère plus jeune attendaient avec impatience l’arrivée de la petite étoile. Ils se dépêchaient d’aller se coucher. La sœur plus âgée éteignait la lumière de leur chambre et leur disait qu’elle allait appeler l’étoile par la fenêtre de la chambre contiguë.
-        Bonsoir, ma belle petite étoile, est-ce que tu peux venir? – parlait-elle un peu plus fort, pour que l’étoile l’entende.
-        Oui, j’arrive !
La petite étoile entrait dans la chambre des petits, elle parlait d’une voix douce et aiguë, très gentille. Son apparence n’était pas claire dans la pénombre, elle ressemblait à un nuage blanc. C’était nébuleux, en tout cas.
Mon frère plus jeune était très petit encore; je me souviens de lui très attentif, debout dans son lit bébé, avec les petites mains fermement accrochées  à la barrière de sécurité, ses grands yeux bien ouverts. Il semblait enchanté !
On croyait à cette histoire, mais au bord du doute. Je me souviens de l’avoir suivie, pour me certifier si je trouverais ma sœur dans la chambre à côté. Ça m’intriguait pourquoi les deux ne se présentaient jamais ensemble, c’était toujours l’une ou l’autre. Mais l’étoile était plus vite que moi. Et j’avais été avertie que si je me levais encore du lit lors de la noble visite, l’étoile ne reviendrait plus jamais.
Notre petite étoile nous donnait de bons conseils et partait aussi vite qu’elle arrivait. Ensuite, ma sœur revenait dans notre chambre et nous, tous les deux, nous lui demandions de l’appeler encore.
Mais c’était l’heure de chanter. Ma sœur jouait de la guitare et chantait de belles chansons pour endormir mon frérot. Et moi, je profitais de ces bons moments.
Les années passèrent, notre sœur était vraiment une étoile qui brillait dans tout ce qu’elle faisait. Finalement, elle est partie pour de bon. Mais les doux souvenirs et les belles choses qu’elle nous a apprises sont restés dans notre cœur.
Au revoir, « estrelinha » !

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