Troublée par le sentiment d'absurdité qui m'envahit à chaque fois que j'entends parler d'une guerre qui éclate ou se déroule dans le monde, j'ai été prise d'un sentiment de tristesse, la semaine passée, à l'annonce de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine.
J'ai pensé à la possibilité d'une maladie mentale qui pourrait affecter les dirigeants qui promeuvent la guerre, sans savoir s'il pourrait s'agir d'une rupture psychotique ou d'une psychopathie. Attaquer et tuer des gens ? N'est-ce pas de la folie ? Serait-il possible de créer un système prophylactique mondial pour prévenir une telle crise ?
J'ai fait des recherches à propos du sujet sur Internet et j'ai trouvé nul autre qu'Einstein, dans une lettre adressée au tout aussi brillant Freud, qui répond par une analyse exquise de l'être humain. À la demande de l'ancienne Société des Nations (précurseur des Nations Unies), Einstein a proposé le sujet : « Existe-t-il un moyen d'affranchir les hommes de la menace de la guerre ? » (voir liens connexes à la fin de ce texte). Cet échange d'idées entre eux a eu lieu en 1932, avant la Seconde Guerre mondiale, confirmant l'inquiétude face aux tensions croissantes dans la période entre les deux grands conflits du XXe siècle.
J'étais (risiblement) flattée de penser comme le génie de la physique, en essayant de trouver le cœur du problème dans le domaine psychologique, bien que je n'aie aucune expérience dans cette matière. J'en avais parlé à mon frérot et il a aussi une pensée similaire à Einstein, quand il parle des instincts humains et qu'il reviendrait à une organisation internationale (ONU, par exemple) d'arbitrer les conflits entre les nations. L'évidence apparente de nos hypothèses/conclusions, qui nous conduisent aux mêmes idées, ne semble pas se traduire par le succès dans la pratique.
Je ne suis pas d'accord avec la « croyance » de certains cités par Freud et, reprenant sa phrase ici, j'en change une partie pour une autre, que j'ai soulignée en gras, et c'est ainsi que je valide l'affirmation : « Il ne manque pas de gens pour prédire que, seule, la pénétration universelle de la forme de penser chrétienne pourra mettre un terme aux guerres. »
À mon avis, la seule réponse à toutes ces questions réside dans le véritable accomplissement de ces commandements : « Jésus lui répondit: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier commandement et le plus grand. Et voici le deuxième, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »» (Matthieu, 22: 37-39)
Je vous recommande de lire les lettres d'Einstein et de Freud, dans les liens ci-dessous. Très intéressant.
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Que Dieu nous fasse misericorde !
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Liens connexes:
Pourquoi la guerre: lettre d'Einstein à Freud
Pourquoi la guerre: la réponse de Freud à Einstein
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