Flash-back
Le 4 septembre 2019 nous célébrons notre 20e
anniversaire de mariage. Ce fut un événement mémorable et bien spécial. Quelques
flash-back sont à enregistrer…
C'était la canicule ce jour-là. On me disait
que c'était moi qui avais apporté la chaleur du Brésil.
Le fiancé voulait aller à l’église en
bermuda, c'est moi qui l’ai empêché. Il portait des sandales, un style plus « fermé »,
mais des sandales, quand même. Et il était très content de voir que le curé,
lui aussi portait des sandales semblables aux siennes. La chemise était rose,
manches courtes, le pantalon blanc et la cravate décorée avec un violon.
J’étais sobrement habillée, avec une belle
blouse en crochet, cadeau de ma belle-sœur Sarah, et une jupe achetée par ici,
tout en tonalité beige pâle, comme le lin écru presque blanc, les chaussures en
style escarpin de la même couleur. Le collier était emprunté d’une autre
belle-sœur, Clélia. Les autres accessoires je les
avais déjà, les boucles d’oreilles en perle, la bague de fiançailles, et c’était
tout. Je me suis occupée du maquillage, moi-même. La peau bronzée ne pouvait
pas manquer, j’avais testé l’été nordique, en préparation pour le grand jour,
et j’ai eu un bon résultat, pour bien représenter le Brésil à cet égard; les
vêtements blancs ont aidé pour faire le contraste.
Pas de voile ni de guirlande à la tête, je ne pouvais pas m'imaginer de
cette façon. Je me suis coiffée avec un chignon, tout simplement, un peu plus
élaboré que celui d'habitude, car ma belle-sœur m'a aidé. Mais je l'ai averti
que je ne voulais pas de chignon à la mode "Miss Venezuela". Je ne
sais pas s'il y a toujours Miss Venezuela, dernièrement, mais les filles y sont
très belles. Dans mon cas, n'étant pas une «Miss Brésil», moins j'attirais
l'attention, mieux c'était.
Ma cousine Lurdinha m'avait prêté une belle
robe pour porter lors du mariage. Mais après un mois au Canada, ça ne m’allait
plus. Quand les gens de ma famille ont vu mes photos, ils ont cru que j'étais
enceinte; le changement des horaires à manger et de type de nourriture a pesé
dans la balance.
Nous avons tout fait le plus simplement possible, nous n’avions engagé
personne pour photographier ni pour filmer... et nous avons deux superbes films
et des photos sous tous les angles possibles et imaginables. Ma mère et ma sœur
nous avaient demandé de filmer parce qu'elles ne pouvaient pas venir. À l'improvisation,
en arrivant à l'église, Léo a glissé sa caméra à un ami et lui a demandé de
filmer. L'autre film a été fait par mon beau-frère.
La famille et les amis de Léo ont pris
beaucoup de photos, personne ne soupçonnait qu'il se marierait un jour, encore
moins à l'église et, en plus, avec une Brésilienne – changer de pays et me
marier ne faisaient pas partie de mes projets non plus. Mon frère, Chico Lima,
et ma belle-sœur, Clélia, étaient les seuls Brésiliens présents. Ils ont
également pris de superbes photos.
Nous nous sommes mariés à l'église St-Pie.
J'ai été agréablement surprise, je ne savais pas que les cloches sonnaient à
l'arrivée de la fiancée. Nous sommes arrivés ensemble, j'ai trouvé ça superbe.
Quand nous sommes rentrés de l'église,
certains de nos voisins étaient au bord de la rue, chacun devant sa maison, ils agitaient des mouchoirs au passage de la voiture dans laquelle nous nous
trouvions; et la file d'autos derrière nous klaxonnaient tout le temps, et ce,
depuis la ville de St-Pie jusqu'à ce que nous rentrions à Acton Vale.
Les invités étaient peu nombreux, seulement
la famille proche et quelques amis de Léo. Le méchoui était délicieux et très
bien servi. Quelques musiciens du quartier sont venus jouer le soir, nous avons
été chanceux ! Une fête en plein air jusqu'à tard la nuit, avec feu de camp et
beaucoup de joie.
Aujourd'hui, en regardant nos photos, je me
suis étonnée encore, comment le temps s'est écoulé vite... déjà vingt ans.
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Liens connexes :
Aniversário de casamento (en portugais)
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