« Je me suis laissée emporter par l'émotion de l'histoire du Québec et par mon imagination. »
Mon poème
Un
fragment qui contient l’univers
Le
temps dans quelques secondes
Volatile
comme un parfum d’hier
Qui
laisse un souvenir
Sans
dilemme
Voici
le poème que je veux
Ni
arrogant, ni pieux
Quelques
rimes légères
Pour
récolter l’avenir
Je
le sème
Conscience Collective
On
avait un roi
Je
me souviens
J’étais
fier de moi
J’avais
un monde à bâtir
Il
était donc une fois
L’océan
immense
Déjà qu’il était connu
La
traversée parfois dure
Toutefois
L’espérance
ne mourait pas
On
avait un roi
J’avais
la foi
Je
me souviens
J’étais
fier de moi
Une
mission à accomplir
C’était
alors autrefois
J’ai
vu l’intempérance
Et
les intempéries
La
récompense de la terre
La
vie
Mon
brin de gloire
Et
les petites victoires
On
avait un roi
J’avais
la foi
J’avais
la joie
Je
me souviens
J’étais
fier de moi
La
vie à réjouir
On
avait le droit
J’étais
comblé
J’étais
riche
Les
champs plein la vue
Je
pouvais travailler
Défricher
la terre
Que
l’on avait reçue
Cultiver,
échanger
S’entraider
Tous
ces mots pleins d’amour
À
ma façon de parler
On
avait un roi
J’avais
la foi
J’avais
la joie
Un
jour, le désarroi
Tout
ce dont j’étais fier
N’était
plus serviable
C’était
fini
Ma
terre n’était plus fiable
« Ces
quelques arpents de neige »
N’étaient
qu’un piège
On
me l’a dit
Mieux
vaut le taire
On
avait un roi
Il
nous a laissé
Était-il
mort?
J’avais
la foi
Elle
s’est brisée
J’avais
eu tort?
Non,
ce n’est pas de ma faute
Mon
âme sursaute
Ma
voix s’est affaiblie
Mon
esprit s’évanouit
Long
temps s’est écoulé
Depuis
ce passé d’incertitude
Je
me sens fatigué de ma solitude
Mais
je m’aperçois
J’ai
encore mes droits
J’ai
survécu, j’ai fait ma place
Ce
n’est pas tout perdu
Sur
« les arpents de glace »
Je
me souviens
J’ai
encore la joie
Je
suis fier de moi
Plein
de mots de partage
Je
ne suis pas anonyme
J’ai
été peut-être sage
Je suis vivant
Voilà
mon héritage
Maintenant
J’ai
d’autres rimes
Et
l’espoir qui m’anime
Si
tu as froid
Viens
avec moi
Je
t’offre ma laine
Sans
désarroi
Pure
et saine
Je
t’offre aussi mon poème
Que
je déclame moi-même
Sans
haine
- C’est
vrai
L’histoire
que je raconte
Ce
n’est pas un conte
Ce
sont des vers pour réciter
Pour
écouter
Sans
honte
Si
les mots de mon cœur
S’ils
font ton bonheur
Si
cela te soulage
Sans
peine
Voilà
mon héritage
La
poésie n’est pas vaine!
Nenhum comentário:
Postar um comentário