Saint-Hyacinthe - QC-Canada |
“No
emaranhado eu vejo
que
alguma saída existe
e
que, ao primeiro ensejo,
se
dissipa o que for triste…
(a propósito de que, só na aceitação do que emaranhado estiver, será possível ver além )”
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Concernant le quatrain en épigraphe... Dans ces « synchronicités », j'ai vu la photo de mon cousin, sur Instagram, quelques jours après en avoir pris une très similaire. Son explication de l'acceptation de l'enchevêtrement pour voir au-delà, dans mon interprétation (même si cela n'a peut-être rien à voir avec la raison qui l'a inspirée), tombe bien à propos d'interrogations et d'interprétations que nous avons du mystère de la foi.
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Ma réflexion d'aujourd'hui vient d'une façon de penser qui conduit beaucoup à ne pas croire en Dieu. Ils disent : - Si Dieu existait, en étant bon, il ne laisserait pas l'humanité souffrir.
J'ai entendu cette déclaration plusieurs fois et, il n'y a pas longtemps, j'ai regardé une interview avec un prêtre (oui, un PRÊTRE) qui a exposé ce même raisonnement. Je vais écrire en mots plus simples ce que j'ai lu d'auteurs qui ont l'expertise sur le sujet, pour mettre de l'ordre dans mes pensées... et pour enregistrer afin de ne pas oublier.
Nous ne savons pas ce que c'est être bon. Seul Dieu l'est (Marc 10: 18). Nous n'avons aucune expérience de cela. Nos paramètres de bonté changent même d'une époque à l'autre. Nous avons des degrés acquis de bonté. Être bon est une autre chose, nous ne connaissons pas cette complétude. Alors, ce jugement (« Si Dieu existait, en étant... ») n'est pas à notre portée.
Ce qui est une souffrance intense pour nous a certainement une évaluation très différente par Dieu. Bien sûr, les paramètres sont très différents, si l'on parle d'un Dieu grand, tout-puissant, etc. Dieu n'a pas de sentimentalité. Lui, ni les anges (qui sont des esprits), ils n'ont pas un système nerveux comme le nôtre, cette matière à nous qui nous fait avoir des souffrances, des joies, etc. Difficile à comprendre, non ? Mais il y a un mais...
Mais Dieu est miséricordieux et nous aide souvent. Le but de ces aides n'est pas le soulagement ou le plaisir terrestre, bien que ceux-ci puissent se produire en tant qu'effets secondaires qui potentialisent. La fonction de ce soutien miséricordieux est d'aboutir à une conversion au mystère de la foi ou à une transformation de l'intelligence pour cheminer vers une relation plus profonde avec Dieu, c'est-à-dire cheminer vers la sainteté. Notons bien que la transformation de l'intelligence n'a ici rien à voir avec les études ou la connaissance des théories, des lettres, des mathématiques, etc. Il faut aussi comprendre que la sainteté n'a pas un biais sentimental ; c'est un état de foi (qui, bien sûr, devrait porter ses fruits et entraîner également des effets comportementaux dans l'environnement dans lequel nous vivons).
La grande intervention de Dieu concernant la souffrance humaine a été l'incarnation de la Parole divine et la résurrection de Jésus. Cela nous révèle concrètement l'Amour de Dieu pour nous. Devenu Homme, Il s'est humilié pour que nous puissions accéder à Lui par nos capacités sensorielles et…métaboliques. Il a souffert comme nous et Il est mort comme nous. C'est dans nos mesures que nous L'avons expérimenté et, embarquant en Lui et avec Lui, mangeant et buvant Son Corps et Son Sang - la nourriture de la vie éternelle - nous sommes sauvés par Lui de notre mystérieuse condition mortelle ténébreuse, de ce cercle vicieux.
Enfin, pour nous qui avons été évangélisés, la question du libre arbitre est cruciale. Nous sommes appelés à vouloir grandir dans la foi. Notre responsabilité est bien plus grande. Celui qui n'a pas été catéchisé, évangélisé, ne peut évidemment pas vouloir ce qu'il ne connaît pas, mais il est aimé par Dieu de la même manière et Dieu exigera moins de lui.
Luc 12: 47-48 (extrait d'une parabole racontée par Jésus) : « Le serviteur qui a connu la volonté de son maître mais qui n'a rien préparé ni fait pour s’y conformer sera battu d'un grand nombre de coups. En revanche, celui qui ne l’a pas connue et qui a fait des choses dignes de punition sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et l’on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié. »
Pas étonnant que la Vierge Marie nous demande de prier pour les prêtres et pour le Pape... ils ont beaucoup reçu. Leur responsabilité est immense ! Allons-nous donc prier pour eux ?
P.S.: concernant le quatrain en épigraphe, voir le lien connexe ci-dessous (Emaranhado).
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