Noël est une date difficile pour beaucoup. Pas tout le monde qui s'en réjouit, malgré toutes les fêtes et rencontres avec la famille et les amis. Je comprends l'amertume que ressentent certaines personnes, alors que de nombreux souvenirs tristes, passés ou récents, refont surface à cette période de l'année.
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à ce que nous soyons tristes à Noël et les causes les plus douloureuses sont l'absence d'êtres chers qui ne sont plus parmi nous et le fait de savoir que tant de personnes dans le monde traversent quelque sorte de souffrance – deux choses impossibles d'éviter.
La vraie joie du chrétien, celle qui donne un sens à nos festivités, qui devrait motiver notre célébration, c'est le fait de savoir que le célèbre bébé que l'on fête à Noël a sauvé notre Bonheur éternel, qu'il nous suffit de nous joindre volontairement à ce sauvetage, pour être admissible. Pour en adhérer, il s'agit de renouveler les projets de vie, nous engager dans cette foi, selon la proposition du Christ, chaque jour de l'année.
Ça m'étonne de voir l'optimisme des personnes qui ne sont pas chrétiennes et qui sont si enthousiastes à Noël. Elles doivent être heureuses de nature, toutes les raisons sont bonnes pour faire la fête ; c’est intéressant, c’est un grand potentiel de vie qui contribue indirectement à garder le sujet à l’ordre du jour. Je ne sais pas si j’aurais cet enthousiasme si ce n’était pas quelque chose en quoi je croyais.
J'observe que de tous, croyants ou non, les plus heureux sont ceux qui s'impliquent dans l'organisation des rencontres festives, qu'ils soient riches ou pauvres. Remarquez... ceux qui planifient et transforment les recettes culinaires en délicieux plaisirs, ceux qui cuisinent, servent, organisent des divertissements... tous, bref, qui se donnent, qui ont pour tâche de rendre les rencontres plus agréables pour tous, ce sont les plus heureux. Bien entendu, à part les enfants, les plus spéciaux.
Normalement, je ne suis qu'une helper : j'épluche les pommes de terre, je fais la vaisselle. Cette partie est indispensable, mais moins « intellectuelle », disons 😄. Par contre, j'aime manger, je fais l'éloge des plats, je donne du feedback à ceux qui les ont préparés... Ça compte aussi, bon... hahaha.
Je ne peux pas oublier la décoration. J'y participe également. C'est bien d'avoir un environnement décoré avec des motifs de fête, n'est-ce pas ? Je pense que la plupart des gens aiment voir les œuvres d’art assemblées pour Noël. Des plus simples aux plus sophistiquées, oui, des œuvres d'art. Et il n’est pas nécessaire que ce soit quelque chose de cher ou du neuf. Il y en a qui fabriquent de quoi de précieux avec des matériaux très simples. Mes décorations sont vieilles de décennies. La mini-crèche est déjà assez ancienne. D'autres accessoires ont été ajoutés, petit à petit. Après la fête de l'Épiphanie, toutes les décorations sont remises dans la boîte, en attendant l'année suivante.
Le souvenir de la tradition, des histoires – célébrer le parcours de l’humanité et la présence du Christ parmi nous – je pense que c’est essentiel pour que nous puissions continuer notre « voyage ». Les enseignements que Jésus nous a laissés à travers les communautés chrétiennes ont été et sont importants pour la civilisation, même pour ceux qui ne croient pas à la Divinité de Jésus.
Alors Joyeux Noël à tous !
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