(l’anecdote du jour)
Avant de me coucher, la nuit du 6 au 7 octobre, j'ai fait une mince ouverture latérale du rideau de ma chambre, pour que la lumière du jour me réveille doucement, le matin. Et, effectivement, je me suis réveillée à l'aube, malgré la noirceur de la chambre. Le soleil se lève à peu près à 7 heures, ces temps-ci, et il était encore 5:50.
Il y avait une faible lueur qui, curieusement, éclairait seulement la surface de ma petite commode, où sont mes statues religieuses. Elles semblaient allumées de leurs propres lumières, comme les objets phosphorescents blancs mis en noirceur. Par quelques instants, ça m'a étonnée, mais sans sursaut, j'étais émerveillée, paisiblement.
Mais comme je suis une sceptique saine, j'ai cherché une explication plausible et j'ai vite trouvé la raison du « phénomène ». Je me suis rappelée tout de suite du rideau que j'avais laissé un petit peu ouvert et j'ai remarqué un délicat faisceau blanc en provenance de la fenêtre, en passant sur mon ordinateur, en direction de ma commode. Bon, c'était expliqué.
En tout cas, peu importe mon raisonnement logique, peu importe la vérité toute crue des faits, j'étais enchantée de ce que je voyais. Les silhouettes de la Sainte Vierge, du représentant de mon Ange Gardien, de ma mini-crèche... elles étaient là, bien visibles et clairement définies. Le Ciel était avec moi et mon cœur débordait d'amour. Merci, amen.